Plus fort que le FSD ? Xiaomi obtient le feu vert officiel pour la « vraie » conduite autonome

Plus fort que le FSD ? Xiaomi obtient le feu vert officiel pour la « vraie » conduite autonome


Le géant de la tech ne perd pas de temps. Moins de deux ans après son entrée fracassante dans l’automobile, Xiaomi vient d’obtenir l’autorisation officielle de tester sa conduite autonome de niveau 3 sur route ouverte. Une étape clé qui permet de lâcher le volant (et les yeux) dans certaines conditions, là où la plupart des concurrents restent bloqués au niveau 2.

C’est une accélération fulgurante pour celui que l’on qualifiait encore récemment de simple fabricant de smartphones. Selon le Beijing Daily, Xiaomi vient de rejoindre le cercle très fermé des constructeurs autorisés à tester la conduite autonome de niveau 3 (L3) sur les routes publiques de la capitale chinoise.

Cette autorisation n’est pas anecdotique : elle permet de passer du stade de l’assistance (où le conducteur est responsable et doit surveiller la route) à la véritable délégation de conduite. Concrètement, le niveau 3 autorise l’humain à lâcher le volant et à détourner son regard de la route dans des conditions définies, la voiture gérant seule les manœuvres, l’accélération et le freinage. L’humain ne doit être prêt à intervenir qu’en cas d’alerte du véhicule.

Des tests « normalisés » sur voies rapides

L’autorisation délivrée par les autorités de Pékin va plus loin qu’un simple essai ponctuel. Elle permet à Xiaomi de lancer des tests dits « normalisés ». En clair, des flottes de voitures vont pouvoir circuler de manière routinière, comme n’importe quel autre usager, pour accumuler des kilomètres et affiner les algorithmes.

Xiaomi progresse rapidement et va tester la conduite autonomie de niveau 3 en Chine. – © Capture d’écran 01net / Xiaomi

Le terrain de jeu est exigeant : il concerne les autoroutes et les voies rapides urbaines des districts de Yizhuang, Shunyi et Tongzhou, où la vitesse est supérieure ou égale à 60 km/h. C’est un test grandeur nature pour les capteurs et l’intelligence artificielle de la marque, qui devront gérer des scénarios complexes impliquant des bretelles d’accès, des insertions difficiles et une forte densité de poids lourds.

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Xiaomi met les moyens pour rattraper Tesla

Cette avancée illustre l’ambition démesurée de Xiaomi dans le secteur. La marque a investi plus de 7 milliards de yuans (environ 900 millions d’euros) dans la recherche en IA pour la seule année 2025 et a constitué une équipe dédiée de plus de 1 800 ingénieurs. Une stratégie payante, puisque son système d’aide à la conduite actuel affiche déjà un taux d’utilisation de 90 % chez ses clients.

Le symbole est fort face à la concurrence internationale. Alors que Tesla vient tout juste de débuter des tests publics de son système FSD (Full Self-Driving) en Europe, celui-ci reste classifié techniquement comme du niveau 2 (supervision humaine constante requise) par la réglementation actuelle. En Chine, la barrière réglementaire saute beaucoup plus vite. Xiaomi rejoint ainsi d’autres acteurs locaux comme BYD, Nio ou Xpeng, transformant les mégalopoles chinoises en laboratoires à ciel ouvert pour la voiture du futur.

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