Le patron de la marque au Losange depuis 2020 a décidé de démissionner. Sur les cinq dernières années, il fut le chef d’orchestre d’un plan de restauration de la compétitivité de Renault, à travers un mot d’ordre : « Renaulution ». Virage électrique, bouleversement du design et nouvelle stratégie financière furent ses principaux piliers, en parallèle à une réduction drastique des coûts et une restructuration des filiales.
Luca de Meo, le directeur général de Renault, quittera son poste le 15 juillet prochain, a-t-on appris dans un communiqué publié dimanche 15 juin. Dans un mois, le dirigeant italien mettra à terme à ses années à la tête de la marque au Losange, qu’il aura tenté de redresser depuis juillet 2020 dans une « renaulution » plus douce que celle de son grand prédécesseur, Carlos Ghosn.
Dans le communiqué publié par Renault, nous apprenons que Luca de Meo poursuivra sa carrière dans le luxe, en tant que Directeur général du groupe Kering, fondé par François Pinault, possédant certaines des plus grandes maisons de luxes en mode et maroquinerie (Gucci, Saint Laurent, Balenciaga) mais aussi dans la joaillerie et l’horlogerie.
De nouveaux défis en dehors de l’automobile
En partant chez le rival de LVMH, Luca de Meo dit qu’il cherchera à « relever de nouveaux défis en dehors du secteur automobile ». À la suite de l’annonce, Renault annonçait que « le conseil d’administration a lancé le processus de désignation d’un nouveau directeur général sur la base du plan de succession défini ».
Cité dans le communiqué, le président du conseil d’administration de Renault, Jean-Dominique Senard, déclarait : « Pendant 5 ans, Luca de Meo a œuvré pour remettre Renault Group, là où est sa place. Sous son leadership, notre entreprise a retrouvé une base saine, elle dispose aujourd’hui d’une magnifique gamme de produits et a renoué avec la croissance. ».
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