pourquoi SAP recule sur les questions de diversité en e …

pourquoi SAP recule sur les questions de diversité en e ...



C’est une décision qui fait grand bruit dans le monde de la tech. SAP, le géant allemand des progiciels, spécialiste de l’ERP, vient d’annoncer l’abandon de son objectif d’atteindre un effectif de 40% de femmes d’ici à 2030.

Et cette décision intervient dans un contexte de pression venue d’outre-Atlantique. L’administration Trump est en effet vent debout contre les politiques de diversité dans les entreprises. Au point que l’entreprise allemande courbe l’échine. Je vous explique tout cela en trois points.

Un revirement stratégique pour SAP

SAP a en effet longtemps été considéré comme un pionnier en matière de diversité. Depuis 2011, l’entreprise s’était fixée des objectifs ambitieux pour augmenter la représentation des femmes dans ses effectifs et ses postes de direction.

Ces efforts ont porté leurs fruits, avec plus de 35 % de femmes dans l’entreprise fin 2024.

Cependant, sous la pression des nouvelles directives américaines, SAP a décidé de ne plus appliquer ces quotas. Aux États-Unis, l’entreprise emploie environ 17 000 personnes, soit 16 % de sa masse salariale. Et elle réalise là bas près d’un tiers de son chiffre d’affaires en 2024.

Le business de SAP est donc touché par les nouvelles règles en matière d’emploi professées par la nouvelle administration américaine.

La fin de la politique de diversité en entreprise

Dès son retour à la Maison-Blanche, le président Donald Trump a en effet signé plusieurs décrets visant à interdire aux entreprises travaillant avec le gouvernement fédéral la mise en oeuvre de politiques de discrimination positive ou de diversité.

Pour des entreprises comme SAP, qui collaborent étroitement avec l’administration américaine, il faut donc se conformer ou risquer de perdre des contrats importants.

Cette tendance à la fin de l’équité s’étend au-delà des États-Unis

D’autres grandes entreprises, tant américaines qu’européennes, revoient actuellement leurs politiques de diversité.

Par exemple, le laboratoire suisse Roche a supprimé les objectifs de diversité au sein de sa filiale américaine. Et le groupe pharmaceutique Novartis a mis fin à ses « panels de diversité » pour les embauches aux États-Unis.

Bien sûr, ces changements de politique de ressource humaine des entreprises soulève des questions sur leurs engagements réels envers la diversité et l’inclusion. A croire que ce qui compte, en définitive, c’est le sens du vent !

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