Plusieurs véhicules 100% autonomes de Waymo se sont mis sur le bas côté face à l’épais brouillard de la baie.
Malgré des promesses sans cesse renouvelées et des avancées incontestables, les voitures autonomes rencontrent encore des soucis qui pourraient paraître dérisoires pour n’importe quel conducteur. Dernier exemple en date : les voitures autonomes de Waymo, la filiale d’Alphabet (Google), ont dû renoncer à fonctionner en constatant l’épais brouillard qui s’abattait sur les rues de San Francisco. Ce phénomène pourtant naturel et loin d’être rare dans la cité de la baie a contraint une partie de la flotte de véhicules autonome à se ranger sur le bas côté en attendant une amélioration des conditions climatiques.
Selon Reuters, qui relate l’événement, celui-ci a eu lieu mardi 11 avril, vers 6 heures du matin et aurait quelque peu perturbé le trafic, le temps que les voitures autonomes de Waymo retrouvent leurs esprits. Interrogé par l’agence de presse, Waymo a simplement affirmé « avoir des mises à jour prévues concernant la gestion du brouillard et les capacités de la voiture à se garer dans ces conditions ».
Le brouillard, ennemi juré des caméras ?
Comment des voitures prévues pour rouler dans toutes les situations et habituées au brouillard de San Francisco ont-elles pu être prises au piège ? Waymo ne donne pas plus d’explications sur l’incident, mais Reuters va à l’évidence en expliquant que les Lidars, les caméras et les radars utilisés sur les véhicules de la filiale de Google ne disposaient pas de la visibilité requise pour fonctionner.
Ce souci intervient quelques jours après un accident impliquant un robotaxi de General Motors et un bus de la ville de San Francisco. Fautif, le constructeur américain a été contraint de rappeler ses 300 véhicules en circulation pour une évaluation de leur système de conduite autonome. De son côté, Waymo n’entend pas faire varier ses plans d’un iota. L’entreprise avait obtenu en décembre le droit de faire circuler ses voitures sur l’ensemble de l’agglomération de San Francisco. C’est, à priori, la dernière étape avant la délivrance du permis autorisant ses voitures autonomes à circuler librement sur tout le territoire de la Californie.
Source :
Reuters