Donald Trump a une vision bien à lui de la tech. En direct face au patron de Qualcomm, le président américain a confondu la 6G avec… un zoom photo ultra-puissant. Une séquence déjà culte.
Quand les grands patrons de la Tech dégainent des mots-clés comme « IA », « 8K » ou « 5G », on a parfois l’impression qu’ils récitent un bingo marketing. Mais avec Donald Trump, c’est encore un autre niveau : il improvise.
Invité à s’exprimer sur l’avenir des télécoms en présence de Cristiano Amon, le PDG de Qualcomm, Donald Trump nous a offert une sortie dont il a le secret. Visiblement perdu entre les standards de réseaux mobiles et la résolution des écrans, il a lâché une pépite qui fait déjà le tour du web.
La 6G, ce microscope qui s’ignore
La scène est surréaliste. Alors qu’on lui parle de la sixième génération de réseaux mobiles (la 6G), censée révolutionner la vitesse de connexion et la latence, Donald Trump part sur une tout autre piste.
« Ça fait quoi ça [la 6G] ? Ça vous donne une vue un peu plus profonde à l’intérieur de la peau de quelqu’un ? Pour voir à quel point elle est parfaite ? »
La confusion est totale. Le président américain mélange visiblement la 6G avec la qualité d’image des caméras modernes, imaginant que le réseau mobile sert à zoomer sur les pores des gens.
Face à lui, Cristiano Amon n’a même pas tenté de le corriger. On imagine le malaise du patron de Qualcomm, préférant laisser passer l’énormité plutôt que d’expliquer en direct que la 6G sert à télécharger des données, pas à faire de la dermatologie.
« J’étais un leader sur la 5G »
Loin de se démonter, Trump a continué sa tirade en mode roue libre. « On est à la 6G maintenant, oulah. La 5G, j’étais un leader là-dessus, c’est fait. Et maintenant ils sont à 6 », a-t-il lancé, avant de philosopher sur l’inévitable course technologique : « Est-ce que ça s’arrête un jour ? Avant que la 6 ne soit vieille, vous serez déjà à la 7, non ? ».
C’est d’autant plus ironique que Donald Trump a souvent revendiqué la paternité du succès de la 5G aux États-Unis. Pourtant, son bilan réel se résume surtout à des décisions de régulation (comme la fusion T-Mobile/Sprint ou la fin de la neutralité du net) plutôt qu’à une véritable expertise technologique.
On se souvient qu’il avait déjà suggéré par le passé qu’Apple pourrait « construire la 5G » aux USA (alors qu’Apple fabrique des téléphones, pas des antennes réseaux) ou encore que la Lune faisait partie de Mars.
Avec cette nouvelle sortie sur la « 6G dermatologique », Donald Trump prouve une chose : on peut diriger la première puissance mondiale sans faire la différence entre une antenne relais et un objectif macro.
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Source :
The Verge