quand les boucles s’élèvent contre la tyrannie du lisse

quand les boucles s’élèvent contre la tyrannie du lisse


« Il vaudrait mieux que tu t’attaches les cheveux, ça fait un peu trop sauvage, limite sale », s’était vu répondre l’influenceuse franco-marocaine Kenza Bel Kenadil aux portes ouvertes d’une école privée lorsqu’elle était encore étudiante. « C’est soit tu rentres chez toi te coiffer, soit tu ne viens pas travailler », lui avait ordonné son manager dans son premier job en restauration. Cela fait huit ans maintenant que la jeune femme a décidé d’assumer ses cheveux frisés qu’elle lissait depuis ses 6 ans. Créatrice de contenus à plein temps, Kenza Bel Kenadil, aujourd’hui 24 ans, milite « contre la discrimination capillaire ». Parmi ses slogans favoris : « Mes cheveux ne sont pas votre propriété. »

Ces dernières années, notamment depuis le confinement, durant lequel les femmes ont davantage porté leurs boucles au naturel, les réseaux sociaux voient fleurir des contenus qui mettent en avant les cheveux dits texturés – bouclés, frisés, crépus.

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