quid des câbles internet sous-marins ?

quid des câbles internet sous-marins ?


C’est une inquiétude perpétuelle qui vient de monter d’un cran suite à l’escalade de la guerre menée en Europe par la Russie sur l’Ukraine et les événements liés au sabotage de Nord Stream.

Après Nord Stream, les câbles sous-marins ciblés ?

La semaine dernière, les gazoducs Nord Stream ont été sabotés en mer Baltique et il aura fallu plusieurs jours pour que Nord Steam 2, qui raccorde la Russie à l’Allemagne cesse finalement de fuir. Concernant Nord Stream 1 : la fuite est toujours en cours, mais elle a faibli en fin de semaine dernière.

À ce jour, l’origine des explosions ayant créé ces fuites reste inconnue. L’Ukraine a qualifié les fuites « d’attaque terroriste planifiée » en pointant du doigt la Russie. La Russie quant à elle rejette les accusations.

L’événement attire toutefois l’attention sur les risques d’une attaque similaire qui pourrait cibler les différents câbles sous-marins permettant le maintien des communications du réseau Internet.

Un risque limité, mais réel

La mer Baltique abrite ainsi, en marge des gazoducs russes parmi les plus importants câbles sous-marins. Enterrés ou simplement posés sur le sable, ces câbles permettent de faire transiter des télécommunications ou de l’électricité.

Cable internet sous-marin

On peut citer, parmi les plus importants le fameux Baltic Sea qui relie la Suède, l’Estonie et la Finlande, le Baltica qui relie la Pologne, le Danemark et la Suède ou encore le C-Lion dédié au transfert de données vers une grande partie de l’Europe.

Pas besoin d’explosifs pour endommager ces câbles et entrainer des conséquences significatives : des grappins et une drague font l’affaire dans les zones peu profondes. D’ailleurs les coupures de ces câbles sont régulières, volontaires ou involontaires.

La coupure de l’accès à Internet européen n’est toutefois pas en danger : il faudrait une attaque de grande envergure qui ciblerait non seulement les câbles situés en Mer Baltique, mais également en Atlantique et en mer du Nord. Néanmoins, un autre sabotage en Mer Baltique aurait un but plus psychologique et politique, il pourrait s’agir d’un signal d’alarme en guise d’escalade ou d’une diversion temporaire…



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