Rencontre avec Donald Trump, recours devant la Cour suprême… TikTok, sur le point d’être cédé ou interdit, joue ses dernières cartes

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Un ultime recours devant la Cour suprême, et une rencontre de la dernière chance avec Donald Trump : il ne reste plus qu’un mois et deux jours avant le 19 janvier, date à laquelle la plateforme de vidéos courte doit être cédée à des entités non chinoises sous peine d’être interdite aux États-Unis.

À mesure que le 19 janvier se rapproche, l’étau se resserre davantage sur TikTok, la plateforme de partage de vidéos, aux États-Unis. La plateforme chinoise, dont l’appel a été rejeté le 13 décembre dernier, a saisi la Cour suprême, lundi 16 décembre, indique-t-elle dans un communiqué : un ultime recours pour échapper à la loi américaine qui la contraindra dans un mois à être cédée à une entité américaine, sous peine d’être interdite dans le pays.

En parallèle, le président de la plateforme chinoise Shou Zi Chew a rencontré lundi le futur chef d’État américain dans sa propriété de Mar-a-Lago, en Floride, pour plaider sa cause, selon le média américain NBC News.

TikTok, utilisé par 170 millions d’Américains, demande à minima que l’application de la loi d’avril 2024, qui l’oblige à être cédé sous peine d’être interdit dans le pays, soit suspendue. Le législateur américain estime que la plateforme, accusée d’être à la solde de Pékin, menace la sécurité nationale du pays. Des accusations d’espionnage toujours rejetées avec véhémence par la principale intéressée, qui a formé un recours contre cette législation – une procédure rejetée le 6 puis le 13 décembre en appel.

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Le patron de TikTok rencontrait lundi Donald Trump, selon un média américain

Il ne restait plus à la maison mère de TikTok, ByteDance, et au réseau social, qu’à saisir la Cour suprême. C’est désormais fait : les entreprises chinoises demandent la suspension de la loi, en attendant un recours au fond. Le géant des réseaux sociaux avait déjà averti qu’il formerait tous les recours nécessaires contre le texte, au nom de la liberté d’expression garantie aux États-Unis par le premier amendement de la Constitution américaine.

Selon TikTok, l’interdiction du réseau social reviendrait à « censurer 170 millions d’Américains » , ce qui entrainerait « une perte de plus d’un milliard de dollars de revenus pour les petites entreprises » et « un manque à gagner de près de 300 millions de dollars en un mois seulement » pour les créateurs.

La loi d’avril 2024 entre en vigueur le 19 janvier, soit 24 heures avant l’investiture du futur président des États-Unis, Donald Trump. Ce dernier, qui avait pendant son premier mandat tenté d’interdire la plateforme à coup de décrets finalement annulés, a changé son fusil d’épaule pendant la campagne présidentielle.

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Il a à plusieurs reprises promis de « sauver » le réseau social chinois, avant de confirmer plus récemment qu’il avait bien « un faible » pour la plateforme. Le milliardaire a ajouté lundi 16 décembre lors d’un point presse qu’il se pencherait bien sur le dossier.

Une carte que TikTok compte bien activer : selon une source du média américain NBC News, le président de la plateforme Shou Zi Chew a rencontré lundi 16 décembre le futur chef d’État américain dans sa propriété de Mar-a-Lago, en Floride, pour plaider sa cause. Si ce rendez-vous n’a ni été confirmé par Donald Trump, ni par TikTok, nul ne sait s’il permettra de changer le destin de la plateforme chinoise dans le pays.

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