Dans le cadre de sa mission de surveillance de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) réalise des mesures sur des smartphones commercialisés en France. Le DAS est ainsi contrôlé.
Ce débit d’absorption spécifique s’exprime en Watt par kilogramme (W/kg). Il permet de quantifier la partie de l’énergie transportée par les ondes électromagnétiques qui est absorbée par le corps humain.
Les mesures du DAS portent sur le DAS tête (téléphone contre l’oreille), DAS tronc (dans une poche de veste ou sac et utilisation d’une oreillette) et DAS membre (téléphone tenu à la main, dans une poche de pantalon…).
Le Galaxy Z Flip non conforme
L’ANFR avait mis en demeure Samsung de prendre les dispositions pour mettre fin à la non-conformité de son smartphone pliant Galaxy Z Flip en raison d’un DAS tronc trop élevé à 2,502 W/kg (évalué à une distance de 5 mm du corps), soit au-delà de la valeur limite réglementaire de 2 W/kg.
Le DAS tête avait été mesuré à 0,417 W/kg, sous la valeur limite réglementaire de 2 W/kg. Samsung avait pris la décision de réduire la puissance de son smartphone via une mise à jour logicielle… qui n’a pas donné satisfaction.
Pas une, mais deux mises à jour
Après une première mise à jour, le DAS tronc a été mesuré à 3,024 W/kg. Le DAS membre au contact du corps a été mesuré à 1,882 W/kg, sachant que la valeur limite réglementaire est à ce niveau de 4 W/kg.
Une deuxième mise à jour logicielle de Samsung a ainsi été nécessaire pour mettre en conformité le Galaxy Z Flip, avec un DAS tronc qui a été mesuré à 1,024 W/kg. Cette seconde mise à jour est avec un numéro F707BXXU7HVH9 pour la version du système.
Aujourd’hui, l’ANFR fait savoir que Samsung a été sanctionné d’une amende administrative d’un montant de 7 500 €. C’est rare dans ce genre d’affaire avec le contrôle du DAS.