SEO : La formule gagnante pour adapter et traduire un contenu

SEO : La formule gagnante pour adapter et traduire un contenu


Si toutes les niches sont saturées par définition, en fonction de la langue, les résultats de référencement ne seront pas identiques. Un même mot-clé cherché en français et en anglais ne donnera pas les mêmes indicateurs. Ainsi, un mot-clé à basse intensité en langue française pourra être très concurrentiel en anglais.

Dès lors, l’une des techniques qui se pratiquent très ouvertement est la traduction et l’adaptation des contenus. Certaines niches ne fonctionnent quasiment qu’ainsi. Dans le milieu de la tech, c’est presque un sport national. Au point que les articles sont traduits, fautes incluses.

Quelle est la technique ?

La recette gagnante

Tout d’abord, on isole un mot-clé à partir duquel on va établir son article. On fait son analyse, on étudie la volumétrie, les questions, les recherches liées, etc. Puis on va chercher les contenus liés à ce mot-clé dans une autre langue. Par exemple en anglais.

On isole les éléments qui sont intéressants, on les « spin », on traduit, on corrige l’article et on met en ligne.

Que signifie les « spinner » ? Les « spinbot » sont des outils de reformulation de texte. Ils servent à améliorer l’écriture d’un texte et à éviter la détection de plagiat par les algorithmes de Google. En effet, en théorie, Google déteste le plagiat et les contenus dupliqués. En pratique, une recherche sur Mme C.J. Walker — en lien avec une série diffusée sur Netflix — a fait ressortir dans les premiers résultats en français un article de blog qui est un copier-coller de Wikipédia France.

Les spinbots

Les meilleurs spinbots sont disponibles en anglais. L’un des plus efficaces est Quilbot, qui propose différentes fonctionnalités, dont celle de la réécriture. Une fois l’article reformulé, il s’agit de le traduire.

Beaucoup trop de producteurs de contenus passent encore par Google Traduction. C’est une erreur. Si Google Traduction peut être utile pour demander son chemin à un passant, l’outil est très médiocre pour les tournures de phrases complexes. Or, les spinbots utilisent des tournures de phrases complexes, qui vont au-delà de la simple formule « sujet-verbe-complément ». Il convient d’utiliser DeepL, qui est largement plus performant.

Néanmoins, il faut relire et corriger le texte. Par exemple, les règles de ponctuation en langue anglaise et en langue française sont différentes. Pour cela, on peut passer par Antidote, intégré à son navigateur ou son éditeur de texte, ou encore LanguageTool. Ce dernier est une extension de navigateur dédiée à l’écriture web. Ainsi, elle avertit l’auteur lorsque les phrases sont bien trop longues.

Enfin, on passe son texte dans un outil de détection de plagiat quelconque. Plagiarism Checker de Small SEO Tools ou Plagiarism detector font l’affaire, mais l’un des outils qui a les honneurs de la communauté est Quetext. Ce dernier est assez fin.

Le gain et les risques

Le gain en temps de cette technique — repérer, isoler, analyser, spinner, traduire, corriger — est considérable, surtout ceux qui ont des fermes de contenus.

Est-ce rentable ?

Attendu que si les mots-clés sont déjà balisés, la production en elle-même ne prend pas plus de 15 minutes.

Google pénalise-t-il cette technique ?

Non. Il est avéré que cela ne lui pose pas de problème, puisqu’il ne considère pas que c’est du plagiat. Par ailleurs, si les contenus sont reformulés, est-ce réellement du plagiat ?

Quel est le coût ?

Quilbot est payant, mais DeepL fait largement l’affaire en version gratuite. QueText propose une option gratuite, tout comme les deux autres outils de détection de plagiat précédemment cité.

Peut-on faire l’inverse sur le plan linguistique, à savoir prendre un contenu dans sa langue maternelle et le traduire dans une autre langue ?

Cela peut fonctionner si vous êtes bilingue. On ne peut pas faire l’impasse sur la phase de correction et de réécriture, même si Quilbot et DeepL sont très performants. Il y aura toujours des phrases ou des segments de phrases qui n’auront pas de sens.

Cette technique est-elle repérée ou repérable par les lecteurs ?

Oui et non. La plupart des lecteurs ne s’en rendent pas compte ou alors n’y prêtent pas attention. Mais quand on a l’habitude d’avoir recours à ce type de techniques, on voit parfaitement quels contenus sont réellement écrits par l’auteur et ceux qui sont le produit de quelqu’un d’autre.

Enfin, l’avantage de cette technique est qu’elle permet d’éviter la page blanche ou le manque d’inspiration sur certaines thématiques.





Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.