Pour améliorer ses capacités, le robot humanoïde de Tesla doit avant tout travailler sur la capacité de ses mains à offrir un degré de liberté proche de celui des humains. Ça tombe bien, car Optimus vient de s’en offrir de nouvelles.
« J’ai une nouvelle main pour le Black Friday », plaisantait sur le réseau social X le compte officiel de Tesla Optimus, le robot humanoïde du constructeur automobile. Plus d’un mois après sa dernière apparition publique lors de la présentation du Tesla Cybercab, où Optimus servait des boissons aux invités et discutait avec eux, le robot est de retour dans une version quelque peu modifiée.
Got a new hand for Black Friday pic.twitter.com/x3gQrsbYAQ
— Tesla Optimus (@Tesla_Optimus) November 28, 2024
L’amélioration ne tient qu’en l’apparition de cette nouvelle main gauche, qui selon Tesla lui offrir un degré de liberté bien plus supérieur, tant il serait de 22 « DoF » (degrees of freedom), là où la main d’un humain serait notée 27 DoF. Cette main fut annoncée plus tôt dans l’année, au mois de mai, alors que le robot humanoïde de Tesla possédait alors des mains notées 11 DoF.
À l’époque, certains acteurs du secteur remarquaient l’avancée déjà importante de Tesla sur ses concurrents avec Optimus en matière de mains. Avec ses cinq doigts, la main du robot humanoïde était plébiscitée par Jim Fan, responsable de l’IA incarnée chez Nvidia, qui comparait la technologie à celle de ses concurrents, limités à 6 ou 7 DoF. Avec 22 DoF revendiqués, la nouvelle main d’Optimus sera encore plus adroite.
Tesla a voulu le prouver dans une première vidéo intégrée au lien du post d’Optimus. Nous pouvons ainsi le voir rattraper une balle de tennis, avec une dextérité et des réflexes assez impressionnants. À voir maintenant si la démonstration de Tesla est représentative de la réalité.
Bientôt un robot Optimus contrôlé par Neuralink ?
En tout cas, cette mise à jour arrive quelques heures seulement après une autre annonce de taille chez Neuralink, une autre entreprise d’Elon Musk, qui possède aussi Tesla. En parallèle à son robot humanoïde, le chef d’entreprise pari sur Neuralink dans les interfaces cerveaux-ordinateurs, et pour la première fois, ses équipes recevaient l’autorisation de la FDA pour des tests de faisabilité qui permettraient à l’implant cérébral de contrôler un bras articulé plutôt qu’un simple curseur d’ordinateur.
À ce moment, l’idée germait de voir Neuralink commencer à faire des ponts avec la robotique chez Tesla, et notamment celle autour d’Optimus. Au mois de juillet, Elon Musk avait d’ailleurs évoquait l’intérêt croisé des deux technologies, et signalé que les robots Optimus pourraient théoriquement être utilisés en tandem avec l’implant Neuralink.
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