Incroyable, mais vrai : Palmer Luckey, le cofondateur d’Oculus, a mis au point un casque de réalité virtuelle capable de tuer son porteur. Si votre avatar meurt dans un jeu vidéo, votre cerveau sera instantanément pulvérisé par l’accessoire.
Palmer Luckey détaille le fonctionnement de cet étonnant casque VR dans un article sur son site web. Comme l’explique l’un des principaux précurseurs de la réalité virtuelle, l’accessoire est équipé de trois charges explosives. Lorsque l’écran clignote en rouge à une fréquence spécifique, le casque comprendra que l’avatar de son porteur a été tué dans le jeu. La partie a donc été perdue. Le casque activera les charges explosives, détruisant instantanément le cerveau de l’utilisateur.
« Si vous mourez dans le jeu, vous mourez dans la vraie vie », résume Palmer Luckey.
C’est le « premier appareil de réalité virtuelle capable de tuer l’utilisateur », souligne l’entrepreneur américain, qui a quitté Facebook en 2017. Pour éviter qu’un joueur n’ôte le casque, et échappe à la mort, il envisage d’ajouter un mécanisme anti-triche « qui rendra impossible le retrait » de l’accessoire.
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Un casque VR tueur inspiré d’un roman
Sur son site, Palmer Luckey explique avoir conçu le casque en s’inspirant de Sword Art Online, une série de romans écrits par Reki Kawahara. La saga, adaptée en plusieurs animés, décrit des jeux vidéo d’immersion virtuelle baptisés « VRMMORPG » (Virtual Reality Multi Massively Online Role Playing Game). Dans un des récits, un scientifique fou piège des milliers de joueurs à l’intérieur d’un jeu avec un casque mortel, le NerveGear.
« L’idée de lier votre vie réelle à votre avatar virtuel m’a toujours fasciné – vous augmentez instantanément les enjeux au maximum et forcez les gens à repenser fondamentalement la façon dont ils interagissent avec le monde virtuel et les joueurs qui s’y trouvent », explique le trentenaire, qui compare l’expérience à celle d’un sport extrême.
Sans surprise, l’accessoire n’est pas destiné au grand public. Le cofondateur d’Oculus décrit plutôt sa création comme « une œuvre d’art de bureau, un rappel stimulant des avenues inexplorées dans la conception de jeux ».
Encore au stade de prototype, ce casque VR meurtrier souffre de certains dysfonctionnements. Son concepteur explique que le casque explose parfois alors que la partie n’est pas encore terminée. C’est pourquoi Palmer Luckey n’a pas encore osé essayer l’appareil. Rassurez-vous, personne ne portait le casque lors des tests réalisés.
Pour rappel, Luckey a vendu Oculus, son entreprise de casques VR, à la firme de Mark Zuckerberg en 2014. Grâce aux technologies développées par Oculus, Facebook, rebaptisé Meta l’année dernière, a pu accélérer le développement de son métavers Horizon Worlds et des solutions Quest.
Source :
Palmer Luckey