Starlink se rapproche du lancement commercial de son service de téléphonie par satellite. La filiale de SpaceX prévoit même de se lancer dès cet automne, selon un document fourni à la FCC, le régulateur des télécoms américain. Mais il faudra d’abord franchir des obstacles réglementaires.
Le service de communications par satellite de Starlink se lancera cet automne, promet l’entreprise dans un document officiel remis à la FCC. L’opérateur américain T-Mobile sera donc en mesure de proposer cette nouveauté à tous les possesseurs de smartphones iOS et Android, sans modification technique particulière (pourvu qu’ils accrochent la 4G). En Europe, l’opérateur suisse Salt est aussi sur les rangs.
Mais avant de pouvoir en profiter, il faudra que Starlink lève les dernières barrières réglementaires de la FCC. Le régulateur a soulevé plusieurs objections auxquelles la filiale de SpaceX a tenté de répondre. Starlink propose ainsi de modifier la limite imposée sur la densité de puissance qui empêcherait, selon l’entreprise, une couverture « robuste » pour les urgences et freinerait les innovations à venir.
L’entreprise préconise des limites spécifiques par bande de fréquences pour améliorer la couverture et la fiabilité du système par satellite. Des concurrents, dont AT&T, Verizon et Dish Network ont fait pression sur la FCC pour maintenir la restriction actuelle, car elle serait également nécessaire pour la protection contre les interférences radio.
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Enfin, des scientifiques ont soulevé des inquiétudes concernant les interférences radio des satellites Direct to Cell de Starlink qui menacent les observations en radioastronomie. SpaceX travaille avec cette communauté afin d’atténuer les risques, et propose un système de coordination avec la National Science Foundation, l’agence fédérale qui finance et soutient la recherche scientifique en sciences et ingénierie.
Si Starlink parvient à obtenir le feu vert de la FCC, son service permettra d’envoyer des messages texte dans les zones privées de couverture réseau. En 2025, il devrait être possible d’accéder aux données et aux appels audio. Un smartphone Android connecté au système satellite a obtenu un débit en téléchargement de 17 Mbit/s, soit quelque chose de similaire à la 4G.
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Source :
PCMag