Stäubli a déjà connu plusieurs époques dans la robotique industrielle. L’entreprise s’est lancée dans l’aventure de la robotique à la fin des années 1980, avec le rachat de la société américaine Unimation. Depuis, le marché de la robotique ne cesse de croître et embarque de nombreux secteurs, du médical à l’agroalimentaire, en passant par l’automobile et la logistique.
Des robots standardisés et customisés
Stäubli n’a pas voulu mettre tous ses œufs dans le même panier, préférant miser sur la diversité plutôt que sur le seul secteur automobile, qui, 20 ans en arrière, monopolisait près de 80 % de la demande. « Aujourd’hui, nous nous définissons comme un acteur de l’industrie générale », indique Jacques Dupenloup, responsable robotique France chez Stäubli, à ZDNet.
Entre un chirurgien et un préparateur de commande, les attentes sont drastiquement différentes. Stäubli a choisi de concevoir et développer une gamme de robots standardisés (fixes et mobiles), customisés au gré des technicités et des cahiers des charges.
Le groupe n’entend pas sacrifier la qualité pour autant, souligne Jacques Dupenloup : « Nous développons des produits à haute valeur ajoutée d’un point de vue technologique, réputés fiables et qui durent dans le temps. » Stäubli va à la rencontre de ses clients pour adapter ses gammes de robots standardisés à leur cahier des charges.
Croissance à deux chiffres
Pour suivre la cadence de la croissance à deux chiffres, Stäubli prévoit d’agrandir la surface de son site de production de 30 000 m2 à Faverges (Haute-Savoie) et d’augmenter ses effectifs d’un tiers d’ici 2030.
Depuis des années, Stäubli a misé sur une succession d’acquisitions. En 2004, l’entreprise a accéléré son développement en récupérant l’activité robotique de Bosch Rexroth. Misant sur la mobilité, le groupe s’est également emparé en 2018 de 70 % de la société allemande WFT GmbH & Co. KG, spécialisée dans la construction de plateformes mobiles.
La division robotique de Stäubli propose aussi du software. Le groupe conçoit ses propres logiciels de simulation et de programmation pour accompagner ses machines. « La robotique est de plus en plus associée à des systèmes de vision. Le robot est capable de voir autour de lui, de détecter des obstacles et de prendre des décisions en fonction », évoque Jacques Dupenloup. Tel un chirurgien en salle d’opération, « l’humain et le robot forment un duo, et non un duel », considère ce dernier.
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