Sur Facebook et Instagram, des milliers de publicités pornographiques non modérées

Sur Facebook et Instagram, des milliers de publicités pornographiques non modérées


Comment plusieurs milliers de publicités reprenant des extraits de films pornographiques particulièrement explicites se sont-elles retrouvées sur les réseaux sociaux grand public Facebook et Instagram, où les contenus sexuels sont pourtant formellement interdits ? C’est la question posée par l’organisation à but non lucratif AI Forensics, dans un rapport édifiant paru mercredi 8 janvier que Le Monde a pu consulter en avant-première.

On y apprend que, depuis au moins un an, plus de 3 000 contenus pornographiques, sponsorisés pour faire la promotion de produits contre les dysfonctionnements érectiles ou d’applications de rencontres, ont échappé à la modération du groupe américain Meta. Si leur portée reste limitée, elle n’est cependant pas anodine : d’après les calculs d’AI Forensics, ces publicités auraient généré plus de huit millions d’« impressions » (de vues) en Europe, principalement auprès d’hommes d’une quarantaine d’années résidant en Allemagne et en France.

En parcourant la bibliothèque publicitaire de Meta, dans laquelle sont publiquement répertoriés les contenus promus sur Facebook et Instagram, AI Forensics et Le Monde ont pu examiner ces publicités contrevenant aux règles de Meta. Certaines d’entre elles, qu’elles prennent la forme d’images fixes ou de vidéos, peuvent être trouvées grâce à des requêtes simples comme « long pénis », « érection faible » ou encore « pornhub ».

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