L’épisode des lits en carton sur lesquels dorment depuis quelques jours des milliers d’athlètes internationaux a fait couler beaucoup d’encre. Venus du monde entier pour concourir aux Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, ils ont été nombreux, sur les réseaux sociaux, à se plaindre de ces meubles en matériau recyclé, jugés inconfortables, et à en publier des tests décalés en vidéos.
Ces derniers jours, on a ainsi vu le plongeur britannique Tom Daley bondir sur son matelas pour en tester la solidité devant ses 3,4 millions d’abonnés sur Instagram, Ilona Maher et son équipe féminine états-unienne de rugby y reproduire des scènes comiques (un accouchement, une bagarre, une gigue…) sur TikTok, et même le Sud-Africain Vincent Leygonie se filmer en train de rouler sur son lit avec un BMX.
Mais la présence en ligne des athlètes des JO ne s’arrête pas à ces critiques, souvent comiques, sur la literie. Entre deux épreuves ou dans l’attente de voir les compétitions de leurs disciplines respectives démarrer, des dizaines de sportifs de nationalités différentes se sont mis à partager sur les réseaux sociaux des extraits de leur quotidien au village olympique. Donnant à voir une autre facette, plus détendue, de l’événement.
Pin’s, échecs et muffins au chocolat
La boxeuse irlandaise Jennifer Lehane, par exemple, très active sur TikTok, s’amuse depuis cinq jours à promener la caméra de son téléphone dans le village olympique. Vendredi 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux sur la Seine, elle a fait visiter à ses quelque 7 000 abonnés le salon de coiffure réservé aux athlètes. « La crinière a été domptée », écrit-elle dans un TikTok d’à peine deux minutes, visionné près de 400 000 fois.
En parallèle, plusieurs athlètes partagent sur leurs comptes en ligne des découvertes culinaires plutôt surprenantes. Au muffin au chocolat de la cantine des JO, encensés aussi bien par le nageur norvégien Henrik Christiansen que par son homologue mongole Enkhkhuslen Batbayar, la gymnaste Simone Biles préfère des pains au chocolat industriels. De quoi catastropher ses fans français, qui recommandent en commentaires à l’Américaine de se rendre dans une boulangerie.
D’autres s’attellent pendant ce temps-là à améliorer leur ordinaire et à le raconter. L’Américaine Chari Hawkins, étonnée que les fenêtres de sa chambre ne soient pas dotées de rideaux, improvise une solution de remplacement grâce à une serviette pour pouvoir se changer, tandis que la professionnelle de badminton Jin Wei Goh, originaire de Malaisie, s’installe elle-même une climatisation afin d’anticiper les fortes chaleurs.
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