sur Yuka, vous pourrez désormais directement interpeller les industriels

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Une nouvelle fonctionnalité de l’appli de notation des aliments et cosmétiques va permettre aux utilisateurs de contacter les industriels, voire de les interpeller directement sur X. L’objectif : accentuer la pression pour que les fabricants de produits aux additifs nocifs changent leur recette.

« Le consommateur a le pouvoir d’agir directement » : Yuka, l’application qui scanne le code-barres des aliments et des cosmétiques, va proposer à ses 22 millions d’utilisateurs de l’Hexagone une nouvelle fonctionnalité. Ces derniers pourront contacter directement par mail ou sur X un industriel qui utiliserait dans ses produits des additifs nocifs, rapporte France Inter, ce mardi 19 novembre.

L’appli, qui répertorie près de 55 additifs, aura désormais une nouvelle fonctionnalité. Lorsqu’une des 55 substances est identifiée dans un produit scanné, elle s’affiche aujourd’hui en rouge. Dans un tel cas, l’utilisateur a désormais la possibilité, d’un simple clic, d’envoyer un mail prérédigé, ou d’interpeller sur X l’industriel fabricant ce produit, avec un hashtag tout trouvé : « Balance ton additif ».

Le pari du « Name and Shame »

Que cela soit un courriel ou un tweet, le message sera sensiblement le même : cessez d’utiliser des additifs controversés ! Parmi les composants nocifs répertoriés, on trouve de l’aspartam, les nitrites de sodium très utilisés dans la charcuterie, les mono-diglycérides d’acides gras ou encore certains colorants alimentaires suspectés de favoriser l’hyperactivité des enfants. Près de 1.200 marques de gâteaux, de sodas, de chips, de confitures, de jus de fruits… pourraient être ainsi pointées du doigt sur X, la plateforme d’Elon Musk.

De quoi accentuer la pression sur ces industriels, face à des pouvoirs publics qui « mettent trop de temps à bannir et à interdire des substances (…) controversées », explique Julie Chapon, co-fondatrice de l’appli de notation de la qualité nutritionnelle, interrogée par nos confrères. Lancée en 2017, l’appli qui compte 22 millions d’utilisateurs dans l’Hexagone fait donc le pari du « Name and Shame ».

Selon TechCrunch, la toute nouvelle fonctionnalité ne serait accessible qu’aux utilisateurs premium – nous avons demandé à la plateforme de confirmer ce point, et mettrons à jour cet article, quand nous recevrons une réponse. Si cette nouveauté est proposée en France et aux États-Unis, elle pourrait être étendue, à terme, à d’autres pays et d’autres réseaux sociaux, dans les prochains mois.

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