Thales et Google visent SecNumCloud pour S3NS à l’été 2025

cloud-securite-600



Une entreprise exploitant des technologies cloud américaines pourra-t-elle revendiquer d’ici un an la qualification SecNumCloud et ainsi prétendre à une offre souveraine ou de confiance ? C’est en tout cas l’ambition de Thales et de Google Cloud.

En juillet 2022, les deux partenaires lançaient S3NS avec pour but de proposer aux institutions publiques et aux entreprises privées une offre de cloud de confiance répondant aux critères de la qualification SecNumCloud de l’Anssi.

Une première très attendue sur le marché du cloud

Cette semaine, S3NS annonçait avoir franchi une première étape avec l’acceptation de son dossier par l’Anssi. La co-entreprise détenue majoritairement par le Français Thales vise ainsi une qualification SecNumCloud 3.2 à l’été 2025.

Pour y prétendre, S3NS devra se conformer à des exigences d’immunité face aux lois extraterritoriales. Avec des briques technologiques fournies par Google Cloud, également actionnaire de la co-entreprise, la réponse de l’Anssi est donc très attendue.

Orange et Capgemini réunis avec Microsoft derrière Bleu ont eux aussi pour objectif de décrocher la qualification SecNumCloud. Or, jusqu’à présent, seuls des fournisseurs de cloud nationaux ont obtenu la fameuse certification.

Migrations enclenchées fin 2024 pour les early adopters S3NS

S3NS et ses dirigeants se veulent néanmoins confiants sur leur capacité à fournir tous les gages de confiance et de sécurité attendus par l’Agence de sécurité de l’État. Le clouder prévoit d’ailleurs d’équiper ses premiers clients avec sa solution d’ici la fin d’année.

Les “early adopters” devraient pouvoir migrer “dès la fin de l’année 2024”. L’entreprise précise qu’une trentaine de clients ont “commencé cette trajectoire, parmi lesquels la Matmut, AGPM, Club Med, Thales, Birdz (filiale de Veolia) et B. Connect.”

Pour ces utilisateurs, ce calendrier signifie la possibilité de déployer des applications existantes sur le cloud en mode “lift and shift”. Le fournisseur annonce également l’hébergement d’applications “cloud natives”.

Les clouders 100% français bénéficient d’une longueur d’avance, à l’image d’Outscale et de NumSpot qui exploite ainsi les infrastructures qualifiées SecNumCloud de la filiale de Dassault Système. NumSpot a initié la procédure de qualification au premier trimestre 2024.



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.