L’agence d’information et de communication de l’OTAN (NCIA) a opté pour le consortium constitué par Thales et Proximus afin d’assurer la fourniture de services d’infrastructure informatique.
Thales est un groupe français d’électronique spécialisé dans l’aérospatial, la défense et la cybersécurité.
Proximus est une entreprise de télécommunication belge, filiale du groupe Proximus (anciennement connu sous le nom de Belgacom.)
Du cloud et du réseau pour les armées
Les deux sociétés se chargeront donc de proposer en service géré plusieurs services pour le compte de l’agence, parmi lesquels on retrouve :
- Des solutions de cybersécurité
- Une plateforme Infrastructure as a Service hébergée sur un cloud certifié et accrédité
- Des services cloud évolutifs pour le stockage et la puissance de calcul
Plus précisément, Thales explique être chargé de proposer l’infrastructure cloud. Proximus s’occupera de la partie réseau, en proposant des solutions Wi-Fi et de connectivité.
En outre, Proximus fournira « 5000 ordinateurs portables, équipés d’une technologie innovante de sécurité multi-domaine, permettant aux utilisateurs d’accéder à différents niveaux de classification sécuritaire depuis un seul appareil. »
Un contrat à 100 millions et pour quatre ans
Le montant exact du contrat n’a pas été dévoilé par les deux sociétés. Mais le quotidien belge l’Echo évoque un montant supérieur à 100 millions d’euros. Proximus précise dans son communiqué que le projet « se poursuivra jusqu’en 2029. »
Ce n’est pas la première fois que Thales travaille avec l’OTAN. Depuis 2012, le groupe français propose des solutions de tenue de situation opérationnelle permettant aux armées de visualiser en temps réel les informations remontées depuis les différents théâtres d’opération. C’est en revanche une première pour l’acteur belge Proximus.
L’agence d’information et de communication de l’OTAN est une agence fondée en 2012 chargée d’assurer le déploiement et le maintien des outils de communication numérique des armées placées sous le commandement de l’OTAN, ainsi que de la cybersécurité de ces infrastructures. C’est notamment cette agence qui a été chargée de mettre en place et d’opérer le SOC des armées de l’OTAN, basé à Bruxelles en 2016.