L’un des plus grands quotidiens britanniques, The Guardian, a subi un « incident informatique sérieux » et soupçonne une attaque par rançongiciel. Dans un article mis en ligne mercredi 21 décembre, l’entreprise explique que l’incident a débuté dans la nuit et assure que le journal pense pouvoir continuer à publier aussi bien son édition papier que sur son site.
« A quelques exceptions près, nous aimerions que tout le monde travaille de chez soi pour le reste de la semaine, à moins que nous ne vous donnions de nouvelles consignes », explique la direction du journal dans un message adressé aux équipes et rapporté par The Guardian. Un e-mail interne, cité par le média spécialisé The Record, fait également mention de problèmes affectant le VPN (virtual private network, un outil de connexion à distance) de la société.
La direction du groupe dit soupçonner une attaque par rançongiciel, ces virus conçus pour paralyser le réseau informatique de leurs victimes, mais précise envisager « encore toutes les possibilités ».
En novembre 2020, c’est le quotidien Ouest-France qui avait été frappé par une cyberattaque. Cette dernière avait mis l’entreprise en état d’alerte, l’avait contrainte à couper temporairement l’accès au réseau Internet à ses salariés et perturbé sérieusement le fonctionnement du journal. L’attaque avait été revendiquée par le groupe Egregor, spécialisé dans le rançongiciel, et visé par une opération policière quelques mois plus tard.
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