TikTok n’est pas dans les petits papiers des autorités américaines et européennes. Aux États-Unis, la situation est critique pour le réseau social, menacé d’une cession voire d’une disparition pure et simple. Et ce n’est guère plus engageant en Europe.
Interdire TikTok en Europe n’a rien d’impossible a affirmé Ursula von der Leyen. Durant un débat à Maastricht dans le cadre des élections européennes, elle a expliqué que rien n’était exclu concernant le réseau social. La présidente de la Commission européenne a aussi rappelé que l’institution avait été la première au monde à bannir l’application des smartphones utilisés par son administration : « Nous connaissons précisément les dangers de TikTok », a-t-elle indiqué.
Nouvelle menace pour TikTok
Aux États-Unis, le président Joe Biden a paraphé une loi qui donne à ByteDance une période de neuf mois (extensible de trois mois supplémentaires) pour céder la version américaine de TikTok à un tiers, ou pour quitter le territoire américain. Un délai qui pourrait se prolonger à la suite des actions en justice que le groupe chinois a l’intention de mettre en œuvre.
L’Union européenne n’est pas encore arrivée à cette extrémité, même si l’app est effectivement interdite chez les fonctionnaires de la Commission et dans les administrations de plusieurs États membres. Le réseau social est sous surveillance de Bruxelles, comme le montre l’épisode « TikTok Lite » qui a forcé l’entreprise à suspendre volontairement le programme de récompense des utilisateurs.
Dans le cadre du règlement sur les services numériques (DSA), TikTok est également sous le coup d’une procédure formelle concernant la protection des mineurs, la transparence de la publicité, l’accès des chercheurs aux données et la gestion des risques liés à l’addiction. L’enquête est toujours en cours.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
Source :
Politico