Le tribunal judiciaire de Paris a prononcé la relaxe, mardi 17 octobre, de l’influenceur vedette Jeremstar, qui était accusé par un ancien collaborateur de « travail dissimulé ».
Le procès de Jérémy Gisclon (de son vrai nom), ouvert en mars 2022, faisait suite à une plainte déposée deux ans plus tôt par le photographe Bruno Etenna, qui se présentait comme ayant travaillé « en tant que réalisateur » sur plus de deux cents vidéos entre 2012 et 2017. Pour ces tournages, Bruno Etenna affirmait, selon l’Agence France-Prese, n’avoir « jamais été déclaré » ni « rémunéré », à l’exception de quelques défraiements. L’influenceur qui s’est fait connaître en chroniquant la téléréalité « a reconnu sans difficulté n’avoir jamais rémunéré son ex-collaborateur » lors d’une audition, rappelle Le Parisien.
Mardi, la 31e chambre du tribunal correctionnel de Paris a conclu que Jérémy Gisclon et Bruno Etenna étaient dans une « position d’égalité » et qu’il n’existait pas un lien de « subordination juridique » entre les deux amis. Elle ajoute : « rien ne forçait M. Etenna à continuer » puisqu’il n’était pas dans une situation de « dépendance économique » vis-à-vis de Jeremstar, personnalité extrêmement populaire sur YouTube et Snapchat où il a construit sa célébrité. M. Gisclon est également suivi sur Instagram par plus de 2,4 millions d’abonnés, et par 2 millions d’autres sur TikTok.
Le tribunal n’a donc pas suivi le parquet qui avait requis, à l’audience du 5 septembre, trois mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de deux ans et une amende de 5 000 euros pour le prévenu.