Suicide Squad : Kill the Justice League avait été présenté comme un titre majeur de ce début d’année… Reporté à de nombreuses reprises, le titre n’a pourtant pas réussi à convaincre ni les critiques ni les joueurs, et globalement il s’agit d’un échec cuisant.
Malgré une franchise populaire, il semble que la recette des super héros ne séduit plus le public, ni au cinéma ni dans les jeux vidéo… Et le jeu service semble voué à tirer sa révérence assez rapidement…
Car si certains éditeurs ont tenté de relancer la machine au fil de mises à jour de contenu parfois salvatrices, cela semble mal parti du côté de Warner Bros qui évoque des sanctions au sein de Rocksteady.
Des licenciements en guise de sanction
Selon des employés du studio, de nombreux licenciements ont déjà eu lieu le mois dernier, notamment au service qualité qui a vu son effectif divisé par deux. D’autres départements ont été touchés et sans communication officielle, il est difficile de savoir à quel point les départs sont importants.
Ce sont les mauvais résultats de Suicide Squad Kill the Justice League qui sont à l’origine de cette restructuration. La majorité des licenciements concernent des employés « juniors », soit du personnel présent dans le studio depuis moins de 4 années, néanmoins certains seniors n’ont pas été épargnés.
David Zaslav, patron de Warner Bros Discovery n’avait pas hésité à pointer le jeu du doigt lors de la publication des résultats financiers du premier trimestre, indiquant que la différence de performances entre Suicide Squad et Hogwarts Legacy (sorti sur la même période l’année précédente) avait eu « un impact de 200 millions de dollars sur les bénéfices au cours du premier trimestre. »