Un film « Les Sims » à venir, mais toujours pas de « Sims 5 » à l’horizon

Un film « Les Sims » à venir, mais toujours pas de « Sims 5 » à l’horizon


« Les rumeurs hollywoodiennes sont vraies ! » Electronic Arts (EA) a officialisé dans un communiqué, publié mardi 17 septembre, l’adaptation en film de sa licence de jeux vidéo Les Sims, après avoir annoncé ce projet lors d’une conférence à destination des investisseurs. Cette production, dont la date de sortie n’a pas été fixée, est menée en partenariat avec Amazon MGM Studios et LuckyChap, la société de l’actrice Margot Robbie, qui est à l’origine de l’adaptation cinématographique du carton planétaire Barbie.

On ne sait encore que peu de choses de ce long-métrage, à part qu’il sera « très ancré » dans l’univers des jeux et comportera de nombreux éléments de l’histoire des Sims, comme l’a assuré Kate Gorman, une responsable d’Electronic Arts, au magazine Variety. Le défi de porter à l’écran cet univers dont les personnages parlent une langue inintelligible, baptisée « simlish », a été confié à la réalisatrice Kate Herron (Loki, Sex Education) et la scénariste Briony Redman (Doctor Who), qui ont toutes deux été nommées productrices exécutives du film.

Depuis le premier opus sorti, en 2000, Les Sims sont un jeu vidéo de simulation de vie qui demande de prendre en main le quotidien de petits personnages. Il ne fixe aucun but spécifique aux joueurs et n’a aucun scénario préétabli. Son univers peut se façonner au gré des fantaisies de celui qui est aux commandes de la partie : tout y est personnalisable, du mobilier de la maison jusqu’aux relations ou au métier de ses avatars. Les quatre principaux volets totalisaient plus de 5 milliards de dollars de bénéfice en 2019, selon Electronic Arts. Le dernier en date, Les Sims 4 (2014), s’est écoulé à plus de 80 millions d’exemplaires, ce qui en fait l’épisode le plus vendu de la license.

Un espace de liberté

Plusieurs générations de joueurs se sont saisies de cet espace de liberté, moins « hétéronormé » que beaucoup de jeux vidéo : le premier jeu permettait déjà des relations homosexuelles et, depuis Les Sims 2, un corps d’homme peut enfanter. Le jeu attire également de nombreux modders, des fans qui modifient le jeu pour l’adapter à leur goût et y intégrer des objets ou des personnages non officiels.

Dans « Les Sims », le joueur est chargé de prendre en main toutes les facettes de la vie de ses personnages, que ce soit leurs besoins les plus primaires (alimentation, ménage), leur vie sentimentale ou leur carrière.

« Nous continuerons à approfondir, améliorer et moderniser Les Sims 4 », a fait savoir EA le 17 septembre. Interrogé par Variety, Kate Gorman a assuré que ces futurs développements « ne remplaceront pas les projets précédents », qu’ils « ne feront que les enrichir », semblant balayer toutes les spéculations quant à l’annonce d’un cinquième épisode. EA a tout de même préciser à cette occasion les contours de l’encore nébuleux « Projet René », le nom de code d’un nouveau jeu de la série, qui sera un « jeu mobile avec une histoire », jouable en multijoueurs.

Avec ce film, EA espère réitérer le succès des adaptations en film des jeux vidéo Sonic (2020) ou Super Mario (2022). Parmi les autres succès hollywoodiens inspirés récemment par des jeux vidéo, on compte aussi des séries, telles qu’Arcane (2021), dont la saison 2 est attendue pour novembre sur Netflix, The Last of Us (2023, Prime Video) ou Fallout (2024, Prime Video).

Toutefois les adaptations sur grand écran de jeux vidéo ont aussi souvent déçu : la première expérience du genre à Hollywood, Super Mario Bros (1993), avait donné lieu à un film bancal autant moqué par la critique que par les joueurs à sa sortie même s’il a depuis acquis un statut d’œuvre culte. Cet été, c’était au tour de l’adaptation de Borderlands par Eli Roth de s’attirer les foudres du public.

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.