L’université de Paris Saclay est victime d’un rançongiciel qui touche ses systèmes informatiques. L’attaque a été remarquée dans la journée du dimanche 11 août.
Le site de l’université est actuellement inaccessible, ainsi que les services proposés par l’université à destination des enseignants et étudiants.
La situation est « sous contrôle »
L’université a précisé auprès de l’AFP avoir mis en place une cellule de crise. Dans un message sur les réseaux sociaux, l’administration de l’établissement assure être en lien avec l’Anssi pour traiter cet incident et ajoute que la situation est « sous contrôle ».
L’attaque n’a pour l’instant pas été revendiquée publiquement par un des groupes de rançongiciels ayant recours à des sites web pour annoncer leurs victimes.
Le rançongiciel persiste
Plus tôt dans la semaine, une attaque informatique du même type avait affecté Le Grand Palais ainsi qu’une quarantaine de boutiques de musées en France. Les attaquants avaient visé un système de centralisation des données financières communs aux différentes boutiques de ces établissements.
L’enquête a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité. Mais pour l’instant aucun groupe n’a officiellement revendiqué l’opération.
Selon Le MagIT, cette attaque serait le fait d’un nouveau groupe de rançongiciel connu sous le nom de Brain Cipher.
La France connait une des plus fortes progression d’attaques de ransomware
L’année 2024 en France a été marquée par un niveau d’attaque élevé sur le front des rançongiciels, comme le soulignait un rapport de la société de cybersécurité Sophos publié au mois d’avril.
La France fait ainsi partie des pays qui ont connu une des plus fortes progression d’attaques de ransomware comparé à l’année précédente.
Malgré cette recrudescence, l’effet des attaques est resté limité pendant la période des jeux olympiques de Paris. Et ce alors que beaucoup d’observateurs redoutaient le pire.