En 2002, l’observatoire RHESSI (Reuven Ramaty High Energy Solar Spectroscopic Imager) de la Nasa a été lancé par une fusée aéroportée Pegasus XL depuis un avion qui avait décollé de Cap Canaveral en Floride.
Placé en orbite terrestre basse et tourné vers le Soleil, la mission principale de RHESSI était d’observer les éruptions solaires et les éjections de masse coronale associées dans les domaines des rayons X et des rayons gamma. Il a notamment enregistré plus de 100 000 événements de rayons X.
» Avant RHESSI, aucune image de rayons X ou gamma de haute énergie n’avait été prise des éruptions solaires « , souligne l’Agence spatiale américaine. » L’imageur a permis aux chercheurs de déterminer la fréquence, la localisation et le mouvement des particules, ce qui les a aidés à comprendre où les particules étaient accélérées. «
Pas de panique…
Après de problèmes de communication, les opérations scientifiques de RHESSI ont pris fin en avril 2018 et le satellite a été mis hors service en août 2018. D’une masse d’un peu moins de 300 kg, il s’apprête désormais à effectuer une rentrée dans notre atmosphère.
Source image : Nasa ; vue d’artiste RHESSI
D’après la Nasa, la majeure partie de l’engin spatial brûlera lors de la traversée de l’atmosphère terrestre, mais certains composants devraient toutefois survivre. Avec les débris qui ne seront pas désintégrés, elle évalue le risque qu’une personne sur Terre soit blessée à environ 1 sur 2 467.
Un tel risque est donc véritablement faible, même s’il n’y a pas de précision concernant le lieu où les débris sont susceptibles de s’écraser. La rentrée atmosphérique devrait se produire dans la nuit de mercredi à jeudi. Vers 03h40… avec une incertitude de plus ou moins 10 heures.