Une amende pour Taboola à cause de publicités trompeuses

Taboola Condamnation 2


Elles amusent ou exaspèrent par leur caractère parfois spectaculaires ou grotesques, mais les petites publicités distribuées par Taboola laissent rarement indifférents. Y compris la Direction de la répression des fraudes, qui a mis la régie publicitaire à l’amende pour pratiques commerciales trompeuses !

Les bandeaux de publicité distribués par Taboola sont monnaie courante sur de nombreux sites web. On les trouve généralement en bas d’un article, agrémentés de titres et d’illustrations conçus pour attirer l’œil et faire cliquer. Trop pour la DGCCRF, qui a mené l’enquête sur des annonces publiées entre 2018 et 2020 sur plusieurs sites français de la presse nationale et régionale.

650 000 € d’amende pour Taboola

Dans le cadre de cette enquête, la Direction de la répression des fraudes a établi un procès-verbal d’infraction pour pratiques commerciales trompeuses : Taboola France et Taboola Europe n’ont pas effectué de vérification des contenus des publicités publiées. Or, les régies s’étaient engagées auprès de ses annonceurs et auprès des éditeurs à vérifier la loyauté de toutes les annonces avant de les diffuser.

Le site web de Taboola affichant la condamnation. @ 01net

Pour la DGCCRF, nombre des annonces en question étaient déloyales, elles contrevenaient aux principes de véracité et de loyauté applicables à toute publicité. L’ARPP, le régulateur du secteur de la publicité, avait pourtant alerté Taboola de ces dérives, mais manifestement rien n’a été fait pour corriger le tir.

Dans le détail, ces annonces revêtaient « une apparence faussement éditoriale alors qu’il s’agissait de contenu publicitaire », elles comportaient des allégations « non justifiées sur les effets attendus de divers produits », elles discréditaient également l’approche médicale et faisaient la promotion de traitements nécessitant un diagnostic et un suivi médical.

Pour ces pratiques, Taboola a donc écopé d’une amende de 650 000 €. Il faut espérer que les pratiques pointées du doigt par Bercy soient de l’histoire ancienne !

Source :

DGCCRF



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