une avancée majeure aux Etats-Unis !

une avancée majeure aux Etats-Unis !


Après la fission à l’oeuvre dans les centrales nucléaires, la prochaine étape sera de maîtriser la fusion nucléaire, plus « propre » en matière de déchets et capable de fournir encore plus d’énergie.

Au lieu de casser de gros atomes en fragments plus petits, le procédé est inversé : produire des atomes plus lourds à partir d’atomes de base comme l’hydrogène pour créer de l’hélium.

L’un des intérêts du processus de fusion nucléaire est que l’hydrogène est abondant dans l’Univers. Il pourrait produire une énergie décarbonée conséquente avec peu de résidus radioactifs et sans émission de gaz à effet de serre.

La  réaction de production d’atomes dans les étoiles cherche ainsi à être reproduite mais un point particulièrement intéressant vient peut-être d’être obtenu aux Etats-Unis.

Récupérer plus d’énergie que ce qui a été consommé

Le Département américain de l’Energie s’apprête à faire une annonce portant sur une « avancée scientifique majeure » dans le domaine de la fusion nucléaire et le journal Financial Times a déjà vendu en partie la mèche.


Il ne s’agirait rien de moins que du succès d’une expérimentation permettant un gain net d’énergie, c’est à dire que la réaction a produit plus d’énergie qu’elle n’en a consommé pour l’activer et l’entretenir.

Cette première mondiale aurait été réalisée par le LLNL (Laboratoire national Lawrence Livermore), en Californie, à l’aide d’un réacteur à fusion expérimental et elle devrait être détaillée ce mardi lors d’une conférence de presse.

Une avancée prometteuse

Si les résultats sont toujours en cours d’analyse, le gain net d’énergie obtenu serait de 120%. L’installation comprend 200 lasers ciblant un même point minuscule pour initier la réaction de fusion qui est ensuite contrôlée grâce à un confinement magnétique.

L’une des difficultés de la fusion est qu’il y a un palier de température de plusieurs millions de degrés à atteindre pour vaincre la répulsion des atomes et les forcer à s’agréger.

Il sera donc intéressant de voir si les résultats confirment le gain net d’énergie et si la méthode employée pourra être exploitée dans de futures centrales à fusion nucléaires.





Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.