Elle leur enverra directement un message, avec preuve à l’appui que le temps clément au-dessus de l’aéroport ne veut pas dire que la météo n’a pas une incidence sur leur vol. Plus de 5 millions de voyageurs vont pouvoir l’expérimenter cet été.
La plateforme FlightAware va voler à la rescousse de la compagnie américaine United Airlines, pour expliquer à ses clients la cause de ses retards. Par le biais de ses données en direct, notamment d’un radar météo, FlightAware sera rendu accessible aux clients par le biais d’une intelligence artificielle, qui générera automatiquement des messages en cas de retard sur un vol.
Entre la météo, les régulateurs aériens, les problèmes techniques, les exigences de repos de l’équipage ou encore les attentes de cargaison, le transport aérien est en proie à de nombreuses causes de retard. United Airlines ne prétend pas encore avoir trouvé de solutions, mais a compris qu’une plus ample transparence ne serait pas de trop. Aux États-Unis au cours du premier semestre, 942 000 vols ont été déclarés en retard (21,4 % des vols).
Et face à ces difficultés, les outils numériques se sont multiplés, sans qu’ils ne se soient pourtant démocratisés. Par exemple, le site de suivi des vols en direct FlightRadar24 est devenu une véritable plateforme de référence pour connaître les retards d’un avion, par déduction sur ses rotations passées (autrement dit les autres vols effectués par l’aéronef, avant le vôtre). Avant même de le découvrir sur les écrans des aéroports, il est devenu facile de se prévenir des retards sur internet.
United Airlines entend aujourd’hui passer par FlightAware pour expliquer notamment les retards liés aux conditions météorologiques. Avec son outil de génération de texte automatique et les données des radars, la compagnie espère fournir des explications plus claires sur des vols retardés de plusieurs heures parfois, et l’incidence qu’une tempête peut avoir sur la trajectoire d’un vol. Au-delà de la compagnie, c’est aussi la Federal Aviation Administration (FAA) qui peut décider de clouer un avion au sol.
Chez Apple, l’idée de profiter des données de suivi des vols en direct s’est aussi très vite concrétisée. Depuis l’année dernière, les iPhone peuvent recevoir ou envoyer une prévisualisation d’un vol via iMessage. Il suffit pour cela d’envoyer le numéro de vol par message, puis laisser au destinataire du message le soin de faire un appui long, pour découvrir la trajectoire, l’avancée de l’avion, son retard ou son avance, sa durée ou encore le numéro de tapis pour la réception des bagages en soute.
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Source :
CNBC