Le lifting de mi-parcours de l’Opel Corsa électrique sera tout sauf anecdotique. En plus d’une évolution esthétique notable, l’entrée de gamme électrique de l’Allemand fait aussi évoluer sa fiche technique.
La Corsa électrique a pris un peu d’avance sur sa cousine de Peugeot, l’e-208. Les deux compactes du groupe Stellantis approchent de la mi-parcours de leur cycle de vie supposé et profiteront à ce titre d’un « facelift », c’est-à-dire d’une mise à jour qui peut être technique, esthétique ou les deux à la fois. À ce petit jeu, c’est Opel qui frappe le premier en dévoilant la nouvelle version de sa Corsa électrique.
Sa première évolution est notable, elle concerne son design et plus particulièrement sa face avant. En effet, la Corsa-e hérite de la fameuse visière présente sur la plupart des modèles récents du constructeur. Ce bandeau noir qui fait le lien entre les deux phares à l’avant est devenu l’une des signatures d’Opel, mais aussi de quelques-uns de ses concurrents. Ce n’est pas la seule modification esthétique de cette nouvelle Corsa. Le pare-chocs change radicalement avec des entrées d’air latérales élargies à l’avant. Sur la partie arrière, ce sont les faux extracteurs d’air qui prennent du volume. Le but dans les deux cas est similaire : donner du caractère et une allure dynamique à la petite compacte.
Un aperçu de la future e-208
À l’intérieur, l’évolution est au moins aussi importante. Que ce soit au niveau du tableau de bord, du tunnel central et même de l’OS, Opel propose une amélioration sur tous les points. L’écran central s’agrandit pour passer à un format 10 pouces (contre 7 pouces auparavant). La commande de boîte de vitesses héritée des modèles thermiques est remplacée par une gâchette plus moderne, à l’image de ce que propose le groupe Stellantis que les autres modèles électriques chez Peugeot et Citroën.
Enfin, nous ne pouvons qu’être sensible à un dernier changement, en profondeur cette fois, celui du système embarqué. Il repose désormais sur un nouvel OS propulsé par une puce Snapdragon qui ouvre de nouvelles possibilités au véhicule, comme le fait de recevoir des mises à jour OTA (over the air). Autre nouveauté qui va de pair avec ce changement : la possibilité de profiter d’Android Auto et de CarPlay, sans fil.
Côté motorisation, il y a aussi du nouveau. La Corsa-e ne sera pas disponible en une seule motorisation électrique, mais présentera deux variantes en 136 ou 156 ch. La version d’entrée de gamme reprend à ce titre l’ancienne architecture, qu’elle partage d’ailleurs avec la Peugeot e-2008. Ce moteur de 136 ch sera accompagné d’une batterie de 46,2 kWh (charge utile) pour une autonomie estimée à 357 km. Le choix d’éléments plus anciens sur cette version d’appel devrait lui permettre de s’afficher à un tarif plutôt compétitif. Si c’est la nouveauté et la performance qui vous intéressent, il faudra regarder du côté de la nouvelle motorisation de 156 ch. Celle-ci est appuyée d’une batterie légèrement plus imposante (51 kWh en charge utile) ce qui permettrait à la nouvelle Corsa de dépasser les 400 km d’autonomie (402 km précisément selon le cycle WLTP).
En revanche, côté recharge, les valeurs indiquées par le constructeur sont assez modestes. En AC, la Corsa-e embarque un traditionnel chargeur de 7,4 kW et proposera un chargeur triphasé à 11 kW en option. C’est sur la charge rapide que la compacte risque de décevoir avec une puissance limitée à 100 kW. Opel n’a pas encore communiqué sur le prix et la disponibilité de sa nouvelle Corsa électrique, qui devrait être disponible avant la fin de l’année.