une proposition qui a le FE sacré, pour un rapport qualité/prix convaincant

Des coloris blanc, bleu clair, bleu nuit et noir sont de la partie.

Design : propre et sans bavure (et sans folie)

Si vous avez déjà vu un smartphone de la gamme Samsung Galaxy S25, ce n’est pas ce Samsung Galaxy S25 FE qui va vous étonner. Reçu dans une belle robe bleue, le smartphone nous a immédiatement séduits à défaut de nous surprendre. Les trois capteurs photo sont sagement alignés dans un dos mat qui évite de retenir les traces, tandis qu’ils sont tout de même cerclés d’aluminium, à l’instar des bords du smartphone. Son look très sage lorgnant sur le premium devrait séduire les amateurs de sobriété.

Pas de folie non plus sur l’agencement des deux boutons d’alimentation et de volume rangés à bonne hauteur sur la tranche droite. La tranche inférieure regroupe le port USB-C, l’emplacement SIM/microSD et une sortie de haut-parleur. L’ensemble propose des finitions dignes du haut de gamme, même si on ne profite que d’une protection d’écran Corning Gorilla Glass Victus+, et non de Gorilla Glass Armor 2. Le tout s’avère heureusement certifié IP68.

Vrai bon point, le Samsung Galaxy S25 FE évite l’erreur de son prédécesseur, un peu trop lourd et volumineux. Ici il est question de seulement 7,4 mm d’épaisseur et de 190 g sur la balance.

Écran : une copie très solide

Certes, à première vue l’écran Dynamic Amoled du Samsung Galaxy S25 FE est moins bien loti que celui du Galaxy S25+, perdant notamment la technologie LTPO et arborant une définition de « seulement » 385 ppp, assurément plus faible. Pourtant, la proposition de 6,7 pouces en FHD+ ne démérite pas sur tout le reste.

Outre une classique fréquence maximale de 120 Hz, la dalle propose un ratio d’affichage très solide de 90,1 %, meilleur que celui de la plupart de ses frères de la même gamme. La calibration de Samsung est excellente, puisque les DeltaE 2000 moyen en SRGB et même en P3 sont en dessous de la valeur cible de 3 (respectivement 2,64 et 2,73). Pour un résultat le plus proche de la réalité, nous recommandons d’utiliser mode vif par défaut en réglant la balance des blancs en chaude.

Enfin, la luminosité maximale de 1723 cd/m² est assez convaincante puisqu’au-delà de pouvoir utiliser le smartphone au soleil, elle dépasse celle du S24 FE, mais sans pour autant égaler celle du S25+. Bref, l’ensemble est digne du meilleur du milieu de gamme, mais sans réussir à atteindre tous les standards du haut de gamme, que seuls les plus exigeants regretteront.

Performances : plus proche d’un S24 que d’un S25

En adoptant cette fois un SoC Exynos 2400, Samsung ne propose pas quelque chose de très différent du 2400e qui équipait le S24 FE. En revanche, Samsung a amélioré la chauffe de son smartphone, très peu perceptible en jeu. En résulte un smartphone très fluide au quotidien, même avec les applications et les IA les plus gourmandes.

Côté jeu vidéo en revanche, sur les titres les plus lourds il faudra accepter de faire quelques sacrifices graphiques pour tenir un 60 FPS fluide. Les joueurs les plus exigeants se trouveront peut-être un peu frustrés par cette édition du terminal de Samsung et préféreront ajouter quelques centaines d’euros ou aller voir ailleurs, mais les joueurs classiques y trouveront largement leur compte.

En dehors des performances pures, si on retrouve bien une puce Bluetooth 5.4 ou encore la compatibilité eSim, relevons que seule une puce Wi-Fi 6 est ici embarquée, contre Wi-Fi 7 dans le S25+. De quoi voir venir l’avenir de manière un peu plus limitée, mais là encore il est question de performances que peu de gens peuvent encore toucher du doigt de toute façon.

Audio : une solution très convaincante

Là où Samsung aurait pu faire des économies, c’est assurément du côté des haut-parleurs stéréo. Heureusement, il n’en est rien et le constructeur propose une nouvelle fois quelque chose de très propre. Le son est riche et équilibré et évite de trop perdre en qualité à volume élevé et se paye même le luxe de proposer quelques basses. Un casque ou des écouteurs feront évidemment mieux, mais nous sommes à des années-lumière de haut-parleurs mono ou stéréo proposés en entrée de gamme.

Autonomie : des progrès appréciables

Équipé d’une batterie de 4900 mAh (c’est 200 mAh de plus que le Galaxy 24 FE), le Samsung Galaxy S25 FE est un bon élève quand il est question d’autonomie. Notre test maison d’autonomie mixte le place à 17h15, soit dans la bonne moyenne de sa catégorie. De quoi largement tenir la journée et un peu plus dans le cas d’une utilisation pas trop intensive.

Regarder un épisode de série sur Netflix en Wi-Fi coûte ainsi un raisonnable 4 % de batterie. C’est cependant moins bien que le Galaxy S25+ (qui était alors propulsé par One UI 7.0, l’OS peut-être partiellement responsable), qui tient 3h de plus. Reste désormais à Samsung à embrasser comme certains de ses concurrents la technologie silicium-carbone pour proposer des batteries encore plus fines et endurantes.

En revanche, le Galaxy S25 FE prend en charge la recharge sans fil jusqu’à 15 W, ce qui est très très peu. Le constructeur a en revanche fait les choses assez bien du côté de la recharge filaire, en net progrès par rapport au S24 FE et capable de monter jusqu’à 45 W. La recharge complète est un tout petit peu plus lente que certains de ses concurrents à 1h23, mais cela reste convenable, de même que les 27 % récupérés en seulement 10 minutes.

  Capacité de la batterie Autonomie mixte Temps de charge Charge en 10 min Puissance de charge maximale filaire

Samsung Galaxy S25 FE 4900 mAh 1 h 23 mn 27 % 45 W

Samsung Galaxy S24 FE 4700 mAh 1 h 30 mn 17 %

Samsung Galaxy S25 Plus 4900 mAh 1 h 19 mn 27 % 45 W

Nothing Phone (3) 5150 mAh 1 h 5 mn 28 % 65 W

Google Pixel 9 Pro 4700 mAh 1 h 38 mn 18 % 45 W

Photo : de la polyvalence à revendre

Samsung a décidé de reprendre quasiment la même recette que l’an dernier pour ses modules photo : un appareil principal avec capteur de 50 Mpx (f1.8) et stabilisation optique, un module ultra grand-angle à 12 Mpx (f2.2) et un téléobjectif avec capteur de 8 Mpx (f2.4), équivalent X3. Complétons avec un capteur à selfie à 12 Mpx (f2.2) (contre 10 Mpx pour l’an dernier). Seul le téléobjectif est très légèrement moins généreux que celui du Galaxy S25+. En résultent donc des photos très convaincantes et un smartphone polyvalent.

Le capteur grand-angle capture par défaut les photos en 12 Mpx, mais il est possible de produire des clichés en 50 Mpx. On relèvera tout d’abord que contrairement à ses habitudes où Samsung tend à proposer des clichés aux couleurs un peu trop généreuses avec la réalité, ici la colorimétrie est respectée. Précision, textures ou un contraste justes sont également au rendez-vous de jour.

Les éloges se poursuivent jusqu’au téléobjectif et même avec le zoom numérique de x2 jusqu’à x3. Au-delà, même si dans de bonnes conditions et sans trop monter dans les tours (disons équivalent x10 maximum) il est possible d’obtenir un cliché juste et pas trop brouillon, les choses perdent sans surprise rapidement en précision tout en gagnant un lissage très agressif et quelques artefacts.

Le capteur ultra grand-angle enfin fait lui aussi un travail tout à fait aussi acceptable de jour que le grand-angle. On relèvera cependant une colorimétrie très légèrement plus tristoune, ou encore le fait classique que les bords et surtout les coins des clichés perdent un peu en netteté tout en se déformant parfois très légèrement (c’est flagrant sur les feuilles du cliché plus haut).

De nuit, les reproches (et les éloges) soulevés de jour sont généralement exacerbés. Si les capteurs grand-angle et le téléobjectif s’en sortent plutôt bien (il faudra définitivement se contenter d’un niveau de zoom faible pour ne pas saigner des yeux), surtout si au moins quelques sources lumineuses sont à portée, l’ultra grand-angle lui montre très vite ses limites en multipliant le bruit voire le flou sur les bords, voire les lensflares. On appréciera cependant le mode nuit, automatique et véloce.

Du côté des selfies enfin, le Galaxy S25 FE propose quelque chose de correct sans plus malgré la légère amélioration du capteur. Les clichés sont nets et relativement détaillés, tandis que l’effet de flou n’a pas été très tendre avec ma barbe.

Côté vidéo, Samsung a été généreux puisqu’il est possible de grimper jusqu’en 8K à 30 FPS ou 4K à 60 FPS.

Logiciel : OneUI, une surcouche qui en fait beaucoup

Lors de la sortie de la boite, le Samsung Galaxy S25 FE vient directement avec OneUI 8.0 (Android 16) embarqué. L’autre bonne nouvelle, c’est que le constructeur promet comme pour ses autres terminaux haut de gamme sept ans de versions Android et autant de correctifs de sécurité. De quoi, sur le papier, envisager de garder son téléphone un bon moment donc.

Parmi les surcouches les plus complètes du marché, OneUI se démarque notamment par sa Now Bar pour afficher des informations utiles sur l’écran de verrouillage, ou encore par de l’IA en veux-tu en voilà. Pour de la traduction, de la création ou de la retouche d’image, de la génération de texte ou encore vous assister sur le web ou encore proposer un briefing personnalisé avec Now Brief, il y a du choix. On appréciera d’ailleurs une option pour n’utiliser l’intelligence artificielle qu’en local pour augmenter sa confidentialité.

Les choses plus classiques, comme la personnalisation de l’organisation ou de l’apparence du smartphone, la gestion des routines ou encore les multiples raccourcis et fonctionnalités pour gagner en efficacité, Samsung est parmi les meilleurs du marché.

Galaxy S25 FE au meilleur prix Prix de base : 749 €

Voir plus d’offres

👉🏻 Suivez l’actualité tech en temps réel : ajoutez 01net à vos sources sur Google Actualités, abonnez-vous à notre canal WhatsApp ou suivez-nous en vidéo sur TikTok.