Le Samsung Galaxy Z Flip 6 vient d’être présenté par Samsung. Marqué par des évolutions matérielles assez faibles, il tente de se démarquer sur le logiciel.
Annoncé aux côtés des Galaxy Z Fold 6, de la Galaxy Ring, des Buds 3 Pro ou encore de la Watch Ultra, le Samsung Galaxy Z Flip 6 reprend la droite ligne du Galaxy Z Flip 5. La marque coréenne avait déjà effectué sa révolution l’an passée en intégrant un écran externe de 3,4 pouces. Cette année, le Z Flip 6 se contente d’aplatir encore un peu les bordures, de rendre les arêtes encore un peu plus anguleuses et c’est à peu près tout.
Sur le plan matériel, l’appareil est tout aussi sage dans ces évolutions. Il y a tout de même le passage à un capteur de 50 Mpx pour le module grand-angle en photo, couplé à la même optique que celle présente sur les Galaxy S24. De quoi assurer un « zoom de qualité optique jusqu’à X2 », nous susurre-t-on. Cela pourrait aussi avoir un effet bénéfique sur les photos de nuit ou la qualité des portraits. Il faudra juger sur pièce lors de notre test complet.
Sur le hardware, Samsung joue la sécurité
Pour le reste, Samsung joue la sécurité. La charnière est la même, bien qu’elle bénéficie désormais d’une certification IP48 garantissant étanchéité et résistance aux poussières de plus d’1 mm. La puce est comme toujours la dernière puce Snapdragon en date, ici le Snadpragon 8 Gen 3, dans sa version With Galaxy, c’est-à-dire réglée par Samsung.
Cela lui permet sur le papier d’obtenir la même puissance que le Galaxy S24 Ultra, même si l’on imagine qu’il ne pourra pas tirer 100 % de la puce, le refroidissement des pliants étant souvent moins efficace. À ce propos, Samsung a ajouté une chambre à vapeur sur le Flip, ce qui devrait l’aider un peu sur le front des performances. La puce assure la présence du WiFi 6E et du Bluetooth 5.3.
Lire aussi : Prise en main des Samsung Galaxy Z Fold 6 et Z Flip 6
La batterie est un des seuls points qui avance un peu avec l’arrivée d’une capacité de 4 000 mAh. De quoi se rapprocher des valeurs normales en vigueur sur les smartphones classiques. La charge demeure à 25 W.
Les écrans n’évoluent à priori pas. Nous avons toujours un écran externe Oled en 60 Hz avec une résolution de 306 PPP très convenable et sa forme en escalier sur la partie basse au niveau des capteurs. Il n’est toujours pas capable de lancer des applications comme le peut son principal rival, le Motorola Razr 50 Ultra. L’écran interne conserve son ratio un peu baroque en 22:9, a priori nécessaire sur ce format, sa définition FHD+. Il peut toujours osciller entre 1 et 120 Hz.
Galaxy AI et les 7 ans de mises à jour : les vraies nouveautés sont là
Avec des avancées, Samsung a donc redoublé d’efforts pour charger la partie logicielle de ses nouveaux smartphones pliants. À l’instar de ce que la marque a pratiqué en début d’année sur les Galaxy S24, les Z Fold 6 et le Flip 6 passent à 7 ans de mises à jour promis. Ce malgré le fait qu’il existe tout de même un doute sérieux sur la capacité de ces appareils à tenir jusque-là.
En outre, Samsung a chargé ses appareils de nouvelles fonctionnalités rassemblées sous la coupe de Galaxy AI. Si elles vous intéressent, nous vous les avons détaillées dans un article dédié. Sachez que le Flip 6 profite d’ailleurs de fonctionnalités IA dédiées.
Deux arguments donc pour justifier l’achat d’un Flip 6 plutôt qu’un Flip 5, dont le prix va inévitablement largement baisser dans les semaines à venir. Est-ce assez ? Nous tenterons de répondre à cette question dans nos tests complets.
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