Alors que les agences spatiales sont toutes d’accord pour dire que la pollution orbitale est une situation de plus en plus préoccupante, la JAXA évoque l’idée de satellites partiellement composés de bois.
L’idée est de basculer vers une conception plus respectueuse de l’environnement et une limitation de l’impact écologique de l’espace proche, à commencer par l’orbite basse.
Il s’agira pour commencer d’un satellite de petite taille, un « LignoSat » de la taille d’une tasse à café qui sera placé en orbite d’ici l’été 2024. Développé par l’Université de Kyoto, le satellite mise sur du bois de magnolia, une essence robuste qui constituera l’armature du satellite.
L’idée est que le satellite en fin de vie se consume intégralement lors de son retour sur terre .
Selon l’ESA, les débris spatiaux représenteraient 9300 tonnes au total, avec des débris allant de quelques centimètres à des morceaux complets d’étages de fusée de plusieurs mètres et le risque que ces objets ne se désintègrent pas totalement lors de leur rentrée dans l’atmosphère.
Par ailleurs, ces débris ont tendance à augmenter la luminosité globale du ciel nocturne (10% environ), phénomène qui perturbe l’observation de l’espace depuis la Terre.