Paramétrer des étiquettes NFC avec un smartphone. Adrian Kingsley-Hughes/ZDNET
Le NFC (Near Field Communication) est l’une de mes technologies préférées. Je suis fan de pouvoir inscrire des données sur une petite puce et d’y accéder à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette.
J’ai intégré des étiquettes NFC dans toutes sortes de choses, des documents aux cartes de visite en passant par les objets imprimés en 3D.
Et c’est facile à faire !
Ce dont vous avez besoin
Vous avez besoin de deux choses :
Des étiquettes NFC
Il en existe de toutes sortes de formes et de tailles, des autocollants aux mini-disques porte-clés en passant par les cartes en plastique.
J’opte pour les étiquettes compatibles NTAG215, parce qu’elles sont largement disponibles, bon marché, qu’elles ont suffisamment de mémoire embarquée pour mes besoins (504 octets devraient suffire à tout le monde).
Et qu’elles ont une durée de vie d’au moins 10 ans ou 100 000 cycles d’écriture et de réécriture. Vous pouvez trouver des tags NFC de type NTAG213 moins chers, mais ils sont limités à 137 octets, ce qui est trop court pour certains de mes URL de sites Web.
Les autocollants NTAG215 sont bon marché et parfaits pour les applications jetables. Adrian Kingsley-Hughes/ZDNET
Une application de lecture/écriture NFC
J’utilise NFC Tools, une application disponible à la fois pour iOS et Android.
L’application NFC Tools est parfaite pour l’écriture de tags NFC à petite échelle. Adrian Kingsley-Hughes/ZDNET
Comment créer un tag NFC
Écrire quelques dizaines de tags à l’aide d’une application pour smartphone, c’est bien. Mais si vous souhaitez en écrire beaucoup, vous entrez alors dans le domaine d’une installation industrielle : un outil tel que l’imprimante Sato CT4-LX pourrez alors vous aider.
Vous avez les tags, l’application est installée et vous êtes prêt à écrire votre première balise.
- Pour écrire un tag qui ouvre une page Web, touchez Écrire, puis Ajouter un enregistrement, touchez URL/URI, entrez l’adresse de la page web que vous voulez ouvrir dans la case, et touchez OK.
L’application NFC Tools regorge de fonctionnalités. Adrian Kingsley-Hughes/ZDNET
- Maintenant, pour écrire ces données sur le tag : appuyez sur Ecrire, amenez le tag à l’arrière du smartphone, et il devrait détecter le tag et y écrire les données.
C’est aussi simple que cela !
Comment tester votre tag NFC
Pour tester le tag, quittez l’application, approchez le tag de l’arrière du smartphone, il devrait être capté et vous proposer d’accéder à la page Web.
Mais ce n’est pas tout. N’oubliez pas que les étiquettes NFC sont réinscriptibles. Et vous ne voulez certainement pas que d’autres personnes modifient les étiquettes que vous avez placées sur vos objets, car cela pourrait poser un problème de sécurité.
Alors, vous avez deux options, toutes deux disponibles dans l’application NFC Tools. Vous pouvez protéger le tag par un mot de passe ou le verrouiller.
Le verrouillage d’un tag est rapide et facile — et à sens unique ! Pas d’annulation si vous souhaitez réutiliser l’application. Adrian Kingsley-Hughes/ZDNET
Avec les autocollants, j’ai tendance à les verrouiller, car c’est plus rapide (vous n’avez pas besoin de créer ou de vous souvenir d’un mot de passe), mais pour les étiquettes et les cartes réutilisables, l’option du mot de passe permet une réutilisation ultérieure.
La protection par mot de passe d’une étiquette permet de la réécrire à l’avenir, mais empêche toute manipulation non autorisée. Adrian Kingsley-Hughes/ZDNET
Vous avez le choix, mais vous devez faire l’un ou l’autre pour protéger la balise contre les modifications.
Et voilà. C’est fait. Configurer des tags NFC est aussi simple que cela.
Conseil de pro : Une façon pratique d’utiliser les étiquettes NFC
Vous pouvez créer un tag NFC pour partager votre mot de passe Wifi. Pour ce faire, dans NFC Tools, ajoutez un enregistrement pour le réseau Wifi et entrez les détails de votre réseau. Je trouve que c’est un moyen très pratique de partager le mot de passe du réseau Wifi de mes invités.
Expérimentez les possibilités offertes par l’application : il y en a beaucoup !
Source : « ZDNet.com »