Entre l’échéance de 2035 qui conduira à la fin des ventes de véhicules thermiques neufs et la montée des prix des carburants, l’alternative de la voiture électrique ou hybride gagne du terrain en Europe.
La progression des ventes est rapide, même si les voitures essence restent le segment privilégié du grand public en représentant près d’un tiers des nouvelles immatriculations.
En revanche, la part du diesel (12,5%) ne cesse de reculer, permettant aux véhicules électriques de représenter pour la première fois une part de marché de 21%, contre 11,6% à la même période il y a un an.
Electrique et hybride en force
La demande pour les véhicules électriques se rapproche inexorablement de celle des véhicules hybrides non rechargeables qui représentent encore 23,9% du marché européen.
L’ACEA (Association européenne des constructeurs automobiles) note que les immatriculations de véhicules électriques ont doublé et que la plupart des marchés européens affichent des croissances de vente à au moins deux chiffres (+170% en Allemagne, + 224% en Belgique).
Les véhicules hybrides ont connu pour leur part une croissance de 29% des immatriculations. Parallèlement, les ventes de véhicules essence continuent de progresser (+21% en France) tandis que celles des véhicules diesel poursuivent un recul seulement freiné par certains marchés (+9% en Allemagne et des croissances à deux chiffres en Europe de l’Est).
Un marché en progression mais sous les niveaux de 2019
Sur le mois d’août, le marché automobile européen était orienté favorablement avec 790 000 immatriculations (+21% sur un an), porté par des poussées en Allemagne (+37,3%), en France (+24,3%) et en Italie (+11,9%).
Toutefois, les niveaux d’immatriculations sont toujours plus bas que ceux de 2019, avant la pandémie et la grande pénurie de composants qui a particulièrement affecté l’industrie automobile.
Il sera intéressant de voir comment va évoluer le marché des véhicules électriques avec les éventuelles corrections apportées par une hausse des tarifs douaniers sur les importations de voitures électriques chinoises et l’effet du recalcul des bonus écologiques d’ici l’an prochain.