Près d’un an après avoir averti ses utilisateurs, Disney+ met en place une option pour restreindre le partage de comptes. À l’instar de son concurrent Netflix, la plateforme permet désormais d’ajouter un membre extérieur au foyer.
Les États-Unis… et bientôt la France
Dans un communiqué, Disney présente ses nouvelles formules. Le module complémentaire « Membre supplémentaire » sera ainsi proposé au tarif de 6,99 $ par mois pour les abonnements de base et 9,99 $ par mois pour les abonnés premium. Chaque compte peut accueillir un seul membre supplémentaire, ce qui représente une économie modeste par rapport au tarif habituel de 9,99 $ par mois pour un abonnement de base ou de 13,99 $ par mois pour l’abonnement premium.
Si vous partagez actuellement un compte Disney+, la société explique que vous pouvez créer votre propre compte et transférer votre profil pour conserver vos paramètres et votre historique de visionnage.
Ces changements concernent pour l’instant les États-Unis, mais ils devraient rapidement arriver en France, y compris la hausse des prix.
Menace de résiliation
Dans un article, Disney décrit comment l’entreprise prévoit de traquer les utilisateurs qui partagent leurs mots de passe.
« Disney+ détectera et établira automatiquement votre foyer en fonction de votre activité, des appareils connectés et de votre connexion Internet, entre autres facteurs », précise l’entreprise. Si vous vous connectez sur un appareil qui ne fait pas partie de votre foyer (par exemple, si vous êtes en voyage), un message s’affichera, et l’application enverra un code à usage unique pour vérification. En utilisant ce code, vous pourrez soit mettre à jour votre foyer en fonction de votre emplacement de manière permanente, soit informer l’application que vous êtes en déplacement. Et si Disney vous surprend en train de continuer à partager votre mot de passe, votre compte risque d’être résilié.
Cette annonce intervient alors que Disney+ va augmenter les prix de tous ses forfaits le 17 octobre. Lorsque Netflix a instauré une politique similaire l’année dernière, cette décision a porté ses fruits et le service a connu une vague de nouveaux abonnés.