Voyager en jet supersonique à Mach 4, la NASA y croit plus que jamais

Voyager en jet supersonique à Mach 4, la NASA y croit plus que jamais


Sera-t-il bientôt possible de monter à bord d’un avion supersonique pour un vol commercial, comme au bon vieux temps du Concorde, réalisé entre Mach 2 et Mach 4 (2470 à 4900 km/h) pour se rendre d’un continent à un autre quand les avions de ligne actuels évoluent à 960 km/h, un peu en-dessous du mur du son ?

La NASA étudie la question et a établi qu’il pouvait exister un marché pour ce type de transport supersonique, avec une cinquantaine de destinations compatibles, c’est à dire où un vol à haute vitesse est possible.

Cela concerne des vols au-dessus des océans (Atlantique et Pacifique, principalement) puisque la plupart des nations interdisent le survol supersoniques des terres.

L’avion commercial supersonique en gestation

L’agence spatiale américaine planche depuis plusieurs années sur des designs innovants qui permettraient de réduire le bang supersonique et a notamment testé un profil spécifique avec l’avion X-59 dans le cadre du programme QUESST (Quiet Supersonic Transport) qui doit permettre de réduire l’assourdissant bang au passage du mur du son.


Rendu d’un concept d’avion supersonique commercial (credit : Boeing / NASA)

Elle fait un pas de plus dans cette direction en passant à l’étape suivant du programme général de conception d’avions de nouvelle génération AAVP (Advanced Air Vehicles Program) et en validant deux contrats sur 12 mois pour développer les technologies et les concepts de design pour permettre de concevoir un avion capable de dépasser Mach 2.

En phase d’étude avancée

La première équipe de conception est pilotée par Boeing, la seconde par Northtrop Grumman avec l’objectif de proposer des roadmaps pour les différentes parties de l’avion, du fuselage à la propulsion en passant par les matériaux composites capables de supporter les conditions supersoniques.

Une touche de respect environnemental est également intégrée au projet, en plus des nécessaires éléments de sécurité et d’efficience énergétique. Les contrats doivent permettre de réaliser de premières esquisses avant de finaliser ou non un profil spécifique, et avec quel investissement public / privé, ce qui fera l’objet du volet suivant du programme.



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