YouTube s’apprête à bouleverser encore un peu plus l’expérience de visionnage. Avec ses nouvelles publicités « Peak Points », la plateforme mise sur l’intelligence artificielle pour insérer des pubs… au pire moment.
YouTube continue d’affiner ses stratégies publicitaires, mais pas forcément dans le sens des utilisateurs. Après les publicités qui s’affichent pendant la pause, le changement du bouton pour ignorer les pubs et les interruptions en série, voici une nouveauté qui risque de faire grincer des dents. Baptisées « Peak Points » (points culminants), ces nouvelles pubs s’invitent précisément quand la vidéo devient la plus captivante. Une idée ingénieuse pour les annonceurs, mais qui devrait beaucoup moins plaire aux spectateurs.
YouTube utilise l’IA pour cibler les moments clés… et les interrompre
La dernière trouvaille de YouTube repose sur une analyse des émotions. Grâce à Google Gemini, la plateforme identifie les passages les plus intenses, engageants ou marquants d’une vidéo. C’est à ce moment précis que surgit la publicité, coupant net l’histoire.
Le principe, en apparence brillant du point de vue publicitaire, repose sur une équation simple : plus le moment est fort, plus l’attention du spectateur est élevée, et donc plus la pub a de chances d’être vue. Dans un exemple donné par YouTube, une demande en mariage est interrompue par une publicité. L’instant d’émotion, soigneusement repéré par l’algorithme, devient le moment idéal pour vendre… une voiture ou un shampooing.
Un pari risqué pour YouTube, une incitation déguisée à passer à Premium
L’intention est claire : maximiser les revenus publicitaires en capitalisant sur l’attention captée. Mais à quel prix ? Cette stratégie pourrait être la goutte d’eau pour une partie des utilisateurs déjà irrités par la fréquence des coupures. D’autant que la plateforme reste floue sur un point important : ces pubs peuvent-elles être passées rapidement ?
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En filigrane, cette nouvelle méthode pousse évidemment les spectateurs vers YouTube Premium, qui devient le refuge contre ces interruptions toujours plus importantes. Autrement dit, l’entreprise crée le problème… et facture la solution. Un bénéfice évident pour la plateforme, mais une nouvelle source de frustration pour ceux qui tiennent encore à regarder leurs vidéos sans être (trop) interrompu.
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Par : Opera
Source :
YouTube