Bonjour, je m’appelle Anne Mignard et je vous invite à travers les podcasts de ZDNet à découvrir le monde de la transformation numérique chez les petites et très petites entreprises.
Aujourd’hui, nous nous rendons à Paris, rue Saint-Ambroise, dans le 9e arrondissement, retrouver Boubaker Salouba, patron avec sa femme Adeline de la boulangerie-pâtisserie baptisée Atelier Guinot-Baker. Tous deux n’ont pas 30 ans et se sont lancés dans l’aventure du commerce de proximité, en août 2019, avec un objectif : faire du bon pain et de bons gâteaux avec les méthodes d’aujourd’hui.
Dès la reprise du fonds de commerce, ils ont installé la fibre et retapé tout le magasin pour le mettre au goût du jour. Lumière, chaleur, machines, propreté et bonnes odeurs. Mais la modernité est aussi passée par des outils informatiques. Une caisse notamment dernier cri qui leur rend bien des services.
Comment éviter les pertes
Imaginez, à chaque transaction, elle enregistre le produit acheté, l’heure, la date et bien sûr le prix. Des données très utiles pour Boubaker, qui lui permettent d’anticiper les ventes et d’éviter les pertes. Le grand souci des boulangers-pâtissiers, car un gâteau ou un pain peut être délicieux aujourd’hui, mais très moyen 24 heures après. Et puis, avec le prix des céréales qui explose aujourd’hui, explique Boubaker, mieux vaut savoir les quantités à commander si on ne veut pas plomber les finances.
Les finances justement, parlons-en. Le comptable qui suit le jeune couple peut grâce notamment à ces données de caisse connaître la situation de ses clients. Des données stockées sur un cloud automatiquement. Un gain de temps pour tout le monde.
Un comptable lui aussi bien équipé question technologie, puisqu’il s’entretient régulièrement avec ses clients en visioconférence. Même chose pour Boubaker lorsqu’il doit s’entretenir avec son banquier ou bien ses fournisseurs. Il a juste à monter à l’étage de la boutique et allumer son ordinateur. Mais pour un boulanger-pâtissier, faire du bon pain et de bons gâteaux ne suffit pas aujourd’hui… encore faut-il que ça se sache !
Des commandes en provenance du Canada, du Maroc, d’Angleterre et du Portugal
Pour cela, les deux amoureux se sont lancés juste fin 2020 sur les réseaux sociaux. Via Instagram et Facebook, ils postent régulièrement leurs créations et recueillent des commentaires. Parfois désagréables, mais le plus souvent délicieux. Ils commencent même à se faire un nom, puisque des commandes leur sont venues récemment de l’étranger. Du Canada, du Maroc, d’Angleterre et du Portugal. Des clients ont acheté des pâtisseries qu’ils se sont fait livrer par les airs, on l’imagine.
Reste un terrain à conquérir pour Boubaker, les plateformes de livraison de repas. Il étudie le marché et devrait bientôt se lancer.
Enfin si son affaire continue de fonctionner. Le magasin compte aujourd’hui 10 salariés. Boubaker pourrait même investir dans de nouvelles machines connectées. Alors certes, il faudra toujours qu’il se lève à 3h du matin pour aller aux fourneaux, mais il aura plus de temps pour faire autre chose et rentrer du coup plus tôt chez lui. Notamment pour s’occuper de ses enfants.
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