Bonjour à tous et bienvenue dans le ZDTech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je suis Guillaume Serries et aujourd’hui je vous explique pourquoi la complexité de l’architecture cloud peut tuer votre projet de migration, surtout en matière de cloud hybride.
L’adoption du cloud ne ralentit pas. Mais cela ne signifie pas que 2023 sera une année facile pour les utilisateurs de services informatiques à la demande.
Selon un récent rapport du Gartner, les dépenses mondiales de services de cloud public devraient augmenter de 20,7 % pour atteindre 592 milliards de dollars en 2023, contre 490 milliards de dollars en 2022.
Demande extrême et des taux élevés d’attrition liés au stress et à l’épuisement professionnel
Dans le même temps, KPMG affirme que neuf entreprises sur dix considèrent que leur adoption des systèmes de cloud computing est désormais « avancée ». Et que près des trois quarts d’entre elles sont désormais en train de migrer des charges de travail stratégiques vers le cloud. Bref, le cloud computing est désormais considéré comme un pilier fondamental de la technologie pour de nombreuses entreprises.
De quoi booster les recrutements dans ce secteur, mais de moins en moins dans les DSI des grandes entreprises. « Nous cherchons à nous défaire des compétences sur le stockage, le calcul, bref, sur l’infrastructure » indiquait avant-hier Frédéric Vincent, le DSI du groupe Renault, en commentaire de l’accord entre la marque au losange et Google Cloud.
Autre point saillant du développement du cloud, le manque de personnel dans le domaine de la cybersécurité. Les entreprises doivent faire face à un double défi dans ce domaine, soit une demande extrême et des taux élevés d’attrition liés au stress et à l’épuisement professionnel.
L’essor du cloud hybride qui soulève des défis spécifiques en matière de sécurité
IBM précise que c’est tout particulièrement l’essor du cloud hybride qui soulève des défis spécifiques en matière de sécurité. Pourquoi ? Parce que la nature hybride de ce type de cloud crée davantage de points d’entrée potentiels pour les pirates.
Par ailleurs, la mise en place des infrastructures de cloud, qu’elles soient hybrides, privées ou publiques, devient plus complexe. IBM explique que les entreprises utilisatrices doivent éviter d’être victimes du « Frankencloud », c’est à dire un environnement difficile à maîtriser et presque impossible à sécuriser.
Un exemple ? Les dépendances à des services tiers dans les infrastructures de cloud créent des vulnérabilités supplémentaires et des « angles morts » qui peuvent être exploités par les pirates. La solution ? Adopter une approche holistique de la sécurité et surtout une vision claire des données hébergées dans l’infrastructure.
Payer plus, embaucher moins
Côté prévisions, le Gartner s’attend à ce que les services de PaaS, soit Platform-as-a-Service, et de SaaS, c’est à dire Software-as-a-Service, subissent les impacts les plus importants de l’inflation qui devrait se maintenir au moins au cours des 12 prochains mois.
La cause ? Encore une fois les problèmes de personnel. Sid Nag, analyste du Gartner, mentionne que « des salaires plus élevés et un personnel plus qualifié sont nécessaires pour développer des applications de SaaS modernes » et ce alors que « les entreprises devront relever le défi de réduire les embauches pour contrôler les coûts ».
Quoi qu’il en soit, les perspectives pour les professionnels du cloud en 2023 restent optimistes, pour l’instant.
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