Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous explique pourquoi le metaverse deviendra demain le théâtre d’activités cybercriminelles en tous genres.
Le metaverse n’est pas encore une réalité, que déjà, beaucoup d’entreprises investissent dans ce que seront demain ces environnements immersifs, dans lesquels chacun pourra jouer, travailler et échanger à distance. Gartner prévoit que, d’ici 2027, 40 % des grandes entreprises utiliseront une combinaison d’outils de web3 et de la réalité augmentée dans des projets menés dans le métavers.
Dans ces mondes peuplés d’avatars, les cybercriminels feront leurs affaires. Au fur et à mesure que le nombre d’utilisateurs du metaverse augmente et que la technologie se développe, la liste des crimes possibles ne fera que s’allonger. C’est en tout cas l’hypothèse d’Interpol, qui veut former ses policiers à patrouiller dans le metaverse.
Cybercrimes en tous genres
De quelles menaces potentielles parle-t-on exactement ? Et bien la liste est longue. Il peut s’agir de vol de données, de blanchiment d’argent, de fraude financière, de contrefaçon, de ransomware, de phishing voire de harcèlement. Les mêmes délits que l’on retrouve déjà sur la toile en somme, mais dans une forme beaucoup plus insidieuse car les échanges se déroulent en temps réel.
A cette liste, on peut aussi ajouter d’autres formes d’attaques plus spécifiques au web3, qui ciblent notamment des communautés de joueurs, des portefeuilles de NFT ou encore des transactions illicites de terrains virtuels.
Interpol prend la menace au sérieux
En tout état de cause, il ne fait aucun doute pour les experts en sécurité que le dark web et son lot d’activités illégales feront demain faire leur apparition dans le metaverse. D’ailleurs, comme le suggère Trend Micro dans un récent rapport prospectif, les cybercriminels pourraient même être amenés à migrer des forums du dark web vers des recoins obscurs du metaverse.
Dans ce contexte, la modération des contenus est prise très au sérieux par Interpol. qui vient d’ouvrir son propre metavers. L’organisation internationale de coopération policière cherche à s’approprier ces nouveaux espaces virtuels afin de mieux comprendre l’évolution du crime en ligne.
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