ZD Tech : Netflix à la chasse aux contenus « maison »

ZD Tech : La chasse aux encombrants spatiaux est ouverte !


Bonjour à tous et bienvenue sur le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Pierre Benhamou et aujourd’hui je vais vous raconter pourquoi la course aux contenus propriétaires semble désormais en bonne passe d’être remportée par Netflix.

C’est peu dire que les derniers mois ont été semés d’embûches pour Netflix. Confrontée à une concurrence de plus en plus féroce, la plateforme de SVOD accusait le coup début 2022, après avoir enregistré sa première perte sèche d’abonnés en plus de 10 ans.

Alors qu’elle prévoyait 2,5 millions d’abonnés supplémentaires au premier trimestre 2022, la société en a en réalité perdu 200 000 au cours de cette même période. Une véritable douche froide pour l’état-major de la championne du streaming, qui multiplie désormais les pistes pour se sortir de l’ornière.

Et d’évoquer l’idée de proposer une version moins chère de son service, financée par des encarts publicitaires, tout en annonçant un serrage de vis à venir sur le partage de comptes. Reste que la lumière au bout du tunnel pourrait bien venir d’un pari de longue haleine en passe d’être remporté par la plateforme. Je veux bien sûr parler de l’ambition maintes fois affichée par Netflix de distribuer un catalogue reposant majoritairement sur des contenus produits en interne.

Des investissements colossaux

Selon des données compilées par la société Ampere en mars 2022, le nombre de titres originaux et exclusifs dans le catalogue américain de Netflix a représenté plus de 50 % de l’ensemble des programmes disponibles sur la plateforme. Une première pour l’entreprise, qui dépense sans compter pour se doter d’un catalogue propriétaire, érigé en priorité stratégique pour pérenniser son activité.

En 2021, Netflix a ainsi investi 6,2 milliards de dollars dans ses productions originales. Une somme colossale, très loin devant les 2,8 milliards de dollars injectés par Disney pour booster le catalogue de sa propre plateforme de SVOD Disney+. Mais alors, à quoi tout cela rime ? Eh bien, le pari de Netflix consiste principalement à en finir avec sa dépendance vis-à-vis des grandes majors du cinéma et leurs licences acquises à prix d’or, à l’heure où ces dernières se lancent à leur tour sur le marché de la SVOD.

Netflix n’entend d’ailleurs pas s’arrêter en si bon chemin. Toujours selon Ampere, 75 % des films et des saisons télévisées disponibles sur Netflix seront soit des originaux, soit des exclusivités d’ici à la fin de 2024. Reste à voir si cela sera suffisant pour permettre aux résultats financiers de la plateforme de passer au vert, ce qui est encore loin d’être dit !





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