Bonjour, je m’appelle Anne Mignard et je vous invite à travers les podcasts de ZDNet à découvrir le monde de la transformation numérique dans les petites et très petites entreprises.
Direction Toulouse aujourd’hui, et le salon de coiffure By Karen. Comme son nom l’indique, il est tenu par Karen, une jeune femme d’une trentaine d’années. La coiffure et la coloration des cheveux sont depuis toujours sa passion. Du coup, l’année de ses 15 ans, elle a fait ses premiers pas dans un salon avec dans les mains, brosses, peigne, mais aussi ciseaux.
A l’époque, pas question de jeter un œil sur un écran, les rendez-vous des clients se prenaient par téléphone, on payait en liquide ou par chèque et la comptabilité était envoyée par courrier postal.
Du lissage sur Instagram
Une époque révolue pour cette trentenaire dont le métier a totalement changé. Plus question aujourd’hui de se faire connaître uniquement par son pas de porte. Même si le salon est situé dans un quartier huppé de la ville rose, Karen a largement investi les réseaux sociaux. En 2010, tout d’abord, elle a débarqué sur Facebook et commencé ses premiers clichés pour attirer clientes et clients.
Sept ans plus tard, elle a investi Instagram, et là ce ne sont plus les coupes seulement qui ont été mises en avant, mais les couleurs exécutées, les avant-après soins de cheveux et tout un ensemble de nouveautés qui font qu’aujourd’hui le salon attire de la clientèle dans tout le département.
Ce qui marche, c’est le lissage, avoue-t-elle. Et d’ailleurs, c’est cette technique qu’elle met en avant sur son site internet ouvert depuis cinq ans. Elle y poste les modèles et les références… et ça marche !
Le téléphone pour les rendez-vous
Selon ses statistiques, elle reçoit en moyenne, tous les jours, trois appels en lien avec cette prestation. Des appels qui donnent lieu à trois rendez-vous hebdomadaires. Des rendez-vous rentables qui durent plusieurs heures.
Mais attention, pas question de laisser les clientes prendre seule leur rendez-vous en ligne : trop risqué. Imaginez qu’elle décommande, ou même pire : qu’elles ne viennent pas. Ce sont alors des heures de travail qui partent en fumée.
Non, Karen préfère encore le bon vieux téléphone, et se débrouille toujours pour répondre malgré le moteur des sèche-cheveux. Il lui permet aussi d’être plus souple sur les horaires, s’il le faut et si elle le peut. Et puis, c’est un premier contact qui compte avec la cliente, affirme-t-elle.
De la visio pour les démos
Pour ce qui est des formations, Karen tout comme son employée Orlane en sont friandes. Mais encore faut-il avoir le temps, les finances et l’envie de se rendre régulièrement à Paris. Mais cette année, le salon a fait appel à une nouvelle gamme de produits.
Et, bonheur pour les coiffeuses, tous les deux mois une séance est organisée en visioconférence pour présenter les nouvelles gammes, montrer des techniques et répondre aux questions.
Au début, Karen était un peu méfiante, mais Orlane l’a convaincue. Normal, l’ancienne apprentie salariée a suivi toute sa formation en école de coiffure via des visios et des tutos. C’est l’avenir, il paraît. Encore faut-il avoir une maître d’apprentissage comme Karen, avoue la jeune employée.
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