Un rapport des sites Signal-arnaques, Cybermalveillance et FranceVerif indique une explosion des signalements d’arnaques à l’énergie. Aujourd’hui, ces arnaqueurs du Web peuvent posséder des sites internet quasi parfaits, y compris avec un certificat de sécurité valide HTTPS. Certains sites web sont même tellement parfaits, avec aucune faute d’orthographe et reprenant la typographie et les logos des sites copiés, qu’ils peuvent tromper (quasi) n’importe qui.
Ce réseau de personnes malveillantes est très développé et très bien organisé, il affiche même plusieurs « départements » comme la technique, le marketing et même un support téléphonique ! Pour finaliser leur crédibilité, les pirates sont soutenus par de faux commentaires. Tout ce stratagème permet de berner facilement les utilisateurs, y compris les moins crédules.
Une victime, dans le journal du Figaro, explique ainsi qu’elle a subi une arnaque avec une offre commerciale d’Engie pour des tarifs d’électricité bloqués. Au final, elle a été débitée de 786 €. Le service des fraudes a du mal à lutter contre ce type d’arnaques, car les sites sont temporaires, ils disparaissent et réapparaissent ailleurs sous un autre nom aussi vite qu’ils sont apparus, ne laissant que peu de marge de manoeuvre à la DGCCRF pour mener une enquête correctement.
Pour essayer de lutter contre ces fraudes, le ministère de l’Écologie a mis en place une page avec les exigences auxquelles les fournisseurs d’énergie peuvent proposer des offres. Malgré tout, les arnaqueurs s’alignent à ces exigences.
Petit conseil, toute offre (trop) alléchante cache forcément une entourloupe. Actuellement les prix de l’énergie sont élevés, partout en Europe, et nous ne pouvons rien y faire, donc prudence.