En l’espace de cinq semaines, Microsoft indique avoir mis à niveau vers Windows 11 quelque 190 000 appareils de ses collaborateurs. Un déploiement en interne de Windows 11 qui est présenté comme le plus fluide jamais expérimenté.
Microsoft vante ainsi un succès qui repose sur beaucoup moins de défis de compatibilité des applications que par le passé, le besoin de peu d’images disque, l’utilisation d’outils améliorés lors du déploiement de Windows 10. Il faut aussi dire que le socle de Windows 11 est similaire à celui de Windows 10.
La procédure a été automatisée à l’aide du service de déploiement Windows Update for Business. Il a permis de ne pas recevoir de mises à jour si nécessaire et de gérer les exceptions. Si besoin, Microsoft avait également la possibilité de revenir en arrière vers Windows 10.
Des machines laissées de côté
Microsoft a aussi été confronté au fait que certains ordinateurs plus anciens n’étaient par exemple pas équipés de la puce TPM 2.0 (Trusted Platform Module) indispensable à la sécurité avec Windows 11.
» Les employés avec de tels appareils continueront d’utiliser Windows 10 en parallèle et obtiendront un appareil Windows 11 lors d’un prochain renouvellement matériel. » Microsoft précise sans entrer dans les détails qu’avec les appareils éligibles, la mise à niveau a été couronnée de succès dans 99 % des cas.
Bien évidemment, le retour d’expérience du groupe de Redmond a des airs de plaidoyer en faveur de la migration vers Windows 11.