Avnson va commercialiser un vélo cargo électrique à plier, comme un Brompton. Le défi technique pose cependant quelques questions.
Une marque allemande de vélos électriques s’est lancé dans un défi assez fou : celui de rendre pliant un vélo cargo électrique. L’Urbanox de la marque Avnson n’en est qu’au stade de prototype, mais il donne déjà un aperçu de ses capacités de pliage. L’objectif d’un tel dispositif est bien évidemment de réduire l’encombrement du vélo, et de le rendre plus facile à transporter lorsqu’il ne roule pas. Cette problématique est bien connue des propriétaires de cargos, qui doivent composer avec la grande taille et le poids imposant de leur deux-roues sur certaines manœuvres.
Déplié, l’Urbanox est un biporteur classique avec un espace de chargement à l’avant. Long de 2,30 m, il repose sur deux roues de 20 pouces et fonctionne grâce à un moteur et une transmission Shimano. En effet, c’est la motorisation EP801, le milieu de gamme tout de même doté d’un couple de 85 Nm, qui a été choisi pour accompagner la batterie de 504 Wh. L’ensemble pèse environ 28 kg, ce qui constitue un poids raisonnable pour un cargo électrique.
Près d’un mètre de gain en pliant le vélo
Ce qui rend le cargo électrique d’Avnson si particulier, c’est sa capacité à se plier. Bien entendu, compte tenu de la complexité de la procédure, c’est un système de pliage propriétaire qui a été développé. Celui-ci se situe au niveau de la charnière, à l’image d’une trottinette, ce qui permet à la partie avant de venir se rabattre sur l’arrière. La selle et le guidon sont également capables de se rétracter afin de gagner quelques centimètres de plus.
L’Urbanox peut-être plié de deux façons différentes selon la façon dont l’utilisateur souhaite l’entreposer ou le pousser. Mais ce qui impressionne, c’est le gain permis par le pliage puisqu’il permet de passer de 2,30 m à 1, 42 m dans le meilleur des cas.
La société hambourgeoise s’est d’ailleurs amusée à mettre son cargo pliant en situation, parvenant même à le faire rentrer à l’arrière d’une Fiat 500 (sièges rabattus bien entendu). Plusieurs questions restent néanmoins en question. La première concerne le comportement du cargo électrique, et sa capacité à supporter les charges et les aspérités de la route, le fait de le rendre pliant ayant nécessairement un impact sur la rigidité du cadre. Il faudra aussi attendre quelques mois avant d’avoir un aperçu du prix et de la date de commercialisation de l’Urbanox. Mais ce qu’Avnson nous a montré jusqu’ici, nous donne envie de patienter.
Source :
Avnson