Avantages du Galaxy Book 3 Ultra :
- Un écran OLED (16 », 120 Hz, ratio 16:10) éclatant.
- Carte graphique RTX 4050 ou 4070 GPU pour des applis exigeantes.
- La compatibilité des fonctionnalités Galaxy.
- Le design élégant même avec le pavé numérique complet.
Inconvénients du Galaxy Book 3 Ultra :
- Un affichage peu commode, brillant, pas pratique pour les nomades.
- Une autonomie correcte qui exige une forte ventilation.
- Un large pavé tactile qui engendre trop de fausses notes.
- Mais où est le lecteur de carte SD à grand format?
Le MacBook Pro 16 pouces est l’ultrabook que j’utilise personnellement pour travailler et jouer. (Et par « jouer », j’entends s’amuser avec les effets visuels et graphiques dans Adobe Photoshop et Premiere Pro. Car oui, des jeux vidéos sur Mac, je ne recommande pas.
Mais j’ai testé le modèle de base du Galaxy Book 3 Ultra au cours de la semaine écoulée, et il est clair pour moi à présent que Samsung veut le hisser au sommet de votre top liste des ordinateurs portables. Idéalement, au-dessus du MacBook Pro.
Spécifications du Galaxy Book 3 Ultra
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Affichage : AMOLED 3K de 16 pouces (2 880 x 1 800, 16:10), 120 Hz -
Processeur : Intel Core i7-13700H ou i9-13900H -
Carte graphique : Nvidia RTX GeForce 4050 ou 4070 -
RAM / stockage : 16 / 32 Go de RAM avec 512 Go / 1 To -
Batterie : 76Wh (jusqu’à 17 heures) -
Dimensions : 35,53 cm x 25 cm x 1.65 cm -
Poids : 1,79 kg -
Ports : 1x HDMI 2.0, 2x Thunderbolt 4, 1x USB 3.2, 1x microSD, 1x prise audio Jack 3,5 mm -
Prix : à partir de 3500 € (i7, 32Go, RTX 4050)
Un design classique
A première vue, le Galaxy Book 3 Ultra n’est pas remarquable. Cachez le logo Samsung et il peut facilement passer pour un énième ordinateur portable à grand écran. Heureusement, sa solide fabrication en aluminium donne une impression de qualité bien supérieure à celle d’un ordinateur portable lambda, et grâce à des coins subtils et à ses courbes homogènes, cet ordinateur portable 16 pouces donne une meilleure impression de portabilité qu’un MacBook Pro de taille similaire. Si je devais trimballer un ordinateur portable tout au long d’une journée de travail, je choisirais le Samsung sans hésiter.
Mais ce n’est pas seulement le design élégant qui donne l’avantage au Galaxy Book. Il pèse un peu moins de 1,8 kg et est nettement plus léger que les autres grands ordinateurs portables que j’ai eu entre les mains. Il est possible de le soulever d’une seule main.
Le Galaxy Book 3 Ultra est étonnamment fin pour un ordinateur portable de 16 pouces. June Wan/ZDNET
Mais le Galaxy Book 3 Ultra a deux défauts : la vibration et la finition brillante de l’écran. Bien que l’écran soit absolument magnifique à regarder (nous y reviendrons plus tard), il a tendance à osciller lorsque je tape sur mes genoux ou sur toute surface légèrement inclinée. Le tremblement n’est accentué que lorsque l’écran brillant commence à refléter chaque rayon de lumière dans une pièce ou, pire encore, à l’extérieur.
Remarquerez-vous ces tremblements lorsque vous serez concentré sur l’affichage? Probablement pas. Un écran mat aurait-il été plus confortable à regarder ? Absolument.
Quel affichage !
Mais croyez-le ou non, je considère toujours l’écran du Galaxy Book 3 Ultra comme l’un de ses principaux arguments de vente. Il s’agit d’un écran AMOLED de 16 pouces, 120 Hz, 3K, dont la plupart des technologies proviennent des smartphones haut de gamme de Samsung. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les couleurs affichées sur l’écran de cet ordinateur portable sont vives, remarquables et suffisamment lumineuses dans la plupart des environnements. Pour les jeux et les usages multimédia, c’est un vrai régal.
Pour la création de contenu et le multitâche, le ration 16:10 est ici idéale. Et si le modèle Ultra n’est pas doté d’une charnière à 360 degrés ou d’un écran tactile comme les Galaxy Pro et 360, son design plus conventionnel inspire plus au travail. De plus, un écran à la fois tactile et brillant aurait été un désastre visuel.
Les bords fins de l’écran de 16 pouces le rendent un peu plus maniable. June Wan/ZDNET
Une utilisation optimale de l’espace ?
La partie inférieure de l’ordinateur portable présente ce que je ne peux que décrire comme des ajouts généreux mais discutables. J’apprécie le pavé numérique de grande taille (même si les touches sont plus étroites que celles de mon clavier de bureau), les touches tactiles et rebondissantes, et l’abondance de ports sur les côtés gauche et droit, dont un pour l’USB-A !
J’apprécie que Samsung ait inclus une multitude d’entrées / sorties, mais j’aurais aimé que l’un des deux ports USB-C soit situé sur le côté droit de l’ordinateur portable. De cette façon, j’ai plus de flexibilité lors de la recharge. Par ailleurs, Samsung a remplacé le lecteur de carte SD par un lecteur de carte micro SD, ce qui n’a aucun sens si les utilisateurs ciblés sont des créateurs, des personnes susceptibles de stocker des photos et des vidéos sur une carte SD…
Les touches ont une bonne course et sont réparties uniformément sur le châssis. June Wan/ZDNET
Il y a une autre chose que je n’aime pas, c’est le trackpad. Bien que massif, le nouveau trackpad est non seulement décentré, mais il n’enregistre pas les pressions sur sa moitié supérieure. Par conséquent, il est arrivé à plusieurs reprises que l’ordinateur portable enregistre une double pression comme une simple pression et vice versa. Rappelez-vous que je viens du MacBook Pro et que j’ai été absolument gâté par son trackpad Force Touch.
Une carte graphique dédiée, ça compte
Les performances du Galaxy Book 3 Ultra au quotidien sont admirables. Mon flux de travail typique s’articule autour de trois ordinateurs de bureau : l’un pour Slack, Microsoft Outlook et la lecture multimédia, un autre embarquant un CMS et tous les onglets dont j’ai besoin pour mes recherches, et le dernier avec Adobe Photoshop ou Premiere Pro pour le montage. Et puis, il y a aussi les appels vidéo occasionnels.
Mon Galaxy Book 3 Ultra était le modèle de base (Intel Core i7 de 13e génération avec 16 Go de RAM et une Nvidia GeForce RTX 4050), et il a géré tout cela sans encombre notable. On peut attribuer la fluidité de l’ordinateur portable à l’intégration d’une carte graphique dédiée et à des ventilateurs assez puissants.
Un regard plus attentif sur la différence de disposition des claviers entre le Galaxy Book (à gauche) et le MacBook (à droite). June Wan/ZDNET
Grâce à son GPU dédié, le Galaxy Book exécute sans problème mes montages photo et vidéo habituels, des images et des séquences brutes en haute résolution. Le test exigeant que je réalise habituellement consiste à appliquer plusieurs couches de flou gaussien sur une timeline et à voir si l’ordinateur portable éprouve des difficultés à la lecture. Le Galaxy Book n’a montré des signes de faiblesse qu’une fois sa batterie passée sous la barre des 40 %. Et dans ce cas, les ventilateurs sont assez bruyants pour me rappeler que je la batterie dans ses derniers retranchements.
En une journée normale de travail, j’ai utilisé en moyenne six heures et demie par recharge : ce n’est pas mauvais, mais pas génial non plus. Les jours où je faisais plus d’édition vidéo, de téléchargement de fichiers et un peu de jeu (parce que c’est ce qu’on fait quand on a un GPU dédié dans un ordinateur portable), j’ai vu le pourcentage de la batterie baisser de 20 % toutes les heures.
Les résultats du benchmark sont…
Pour ceux qui aiment les benchmarks, voici comment le Galaxy Book 3 Ultra s’en sort dans les tests Geekbench 6 et Cinebench R23 par rapport aux MacBook Pros 16 pouces (M1 Pro et M2 Max).
June Wan/ZDNET
D’après les chiffres, le Galaxy Book 3 Ultra est au coude à coude avec l’ancien MacBook d’Apple, mais la version M2 Max est toujours au-dessus de la concurrence en ce qui concerne les performances multicœurs.
Si votre flux Twitter ne se chargera pas plus vite avec un ordinateur portable ayant obtenu un score plus élevé que l’autre, attendez-vous à des secondes (voire des minutes) gagnées lorsqu’il s’agit d’applications graphiques gourmandes comme l’exportation de vidéos 4K et le chargement de jeux AAA.
Un écosystème à part entière
À l’instar d’Apple, Samsung a mis en place un écosystème qui lui est propre. C’est, à mon avis, la principale raison pour laquelle le Galaxy Book, sans même parler du modèle l’Ultra, est une solution à considérer. Avec les derniers ordinateurs portables, les utilisateurs de Galaxy peuvent synchroniser leurs smartphones et leurs tablettes pour profiter de fonctionnalités telles que Multi Control, qui vous permet de naviguer et de contrôler plusieurs appareils par le biais du clavier et du trackpad du Galaxy Book, Quick Share pour le transfert de données sans fil, et plus encore.
En fait, toutes les photos de produits présentées dans cet article ont été prises par le Galaxy S23 que j’ai testé, transférées sur le Galaxy Book Ultra via Quick Share et éditées depuis l’ordinateur portable. Le processus a été agréablement fluide et il a fallu moins d’une minute pour que les deux appareils se reconnaissent l’un l’autre. On aurait même cru qu’il y avait eu une erreur après le transfert de vidéos 4K du téléphone à l’ordinateur portable en moins d’une minute…
Conclusion du test du Galaxy Book 3 Ultra
Au final, le Galaxy Book 3 Ultra s’affiche à 3500 € pour la configuration Intel Core i7, Nvidia GeForce RTX 4050, 32 Go de RAM et 1 To de stockage. C’est un prix élevé pour un gros ordinateur portable, mais si nous le comparons à son alternative Apple la plus récente et la plus proche (Mac Book Pro, 16 Go/1To avec processeur M2) mais plus puissante, alors Samsung s’en sort bien. Et pour sa défense, Samsung vous en donne beaucoup pour ce montant, notamment une carte graphique dédiée, l’un des plus beaux écrans d’ordinateur portable du marché et un clavier sans compromis. Les seuls défauts notables sont l’écran brillant, le trackpad trop grand et l’autonomie modérée.
Devrais-je en acheter un Galaxy Book 3 Ultra ?
Pour les créateurs de contenu et les utilisateurs professionnels, surtout si vous possédez déjà un smartphone ou une tablette Samsung, je pense que l’ordinateur portable Ultra vaut la peine de faire des folies. C’est également l’un des rares ordinateurs portables non destinés au jeu que je recommanderais sincèrement à ceux qui jouent.
Mais à un prix de départ de 3500 €, il y a beaucoup d’autres ordinateurs portables plus abordables mais tout aussi puissants que vous devriez considérer, y compris le MacBook Pro (avec le processeur M1 Pro). Je regarderais également ailleurs si vous comptez beaucoup sur une carte SD pour le transfert de fichiers. Dans mon cas, je continue de prendre des photos et des vidéos avec un appareil hybride, et il est indispensable pour moi de pouvoir déplacer mes fichiers localement, sans craindre que les connexions sans fil s’emmêlent.
Source : « ZDNet.com »
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