Selon une nouvelle enqute mene auprs de 302 professionnels de la scurit, prs de 80 % d’entre eux dclarent avoir de « bonnes » ou d' »excellentes » perspectives de carrire, et plus de 84 % affirment que le secteur est « en croissance » ou « en plein essor ».
Toutefois, le rapport du Chartered Institute of Information Security (CIISec) rvle que le secteur est toujours en proie des problmes tels que le stress et la surcharge de travail. 22 % des personnes interroges travaillent plus que les 48 heures hebdomadaires prescrites par le gouvernement britannique, et 8 % travaillent plus de 55 heures, ce qui, selon l’Organisation mondiale de la sant, marque la limite entre les heures de travail sres et les heures de travail dangereuses.
Lorsqu’on leur demande ce qui les empche de dormir la nuit, les deux principales sources de stress pour les cyberprofessionnels sont le stress et la charge de travail quotidiens (50 %) et le fait d’tre victime d’une cyberattaque (32 %).
Les professionnels de la scurit craignent que le climat conomique n’entrane ou n’ait dj entran une augmentation des risques cyberntiques, en particulier des fraudes (78 %) et des menaces internes (58 %).
Les personnes interroges s’accordent majoritairement dire que l’impact du climat conomique sera surtout ressenti par les petites entreprises et les particuliers moins fortuns, qui disposent de moins de ressources pour se protger contre les menaces et sont moins mme de rsister une attaque russie et de s’en remettre.
« Il est bon de voir que les professionnels de la cyberscurit sont positifs quant leurs perspectives de carrire« , dclare Amanda Finch, PDG de CIISec, « Le secteur de la cyberscurit est en plein essor. Il offre de nombreuses possibilits aux personnes de presque tous les horizons, et le besoin de cyberscurit est plus grand que jamais mesure que les menaces continuent d’augmenter – ce qui rend une fonction critique essentiellement l’abri de la rcession. Toutefois, le secteur ne peut pas se reposer sur ses lauriers : il doit faire davantage pour s’assurer que les talents sont correctement soutenus et qu’ils ne sont pas puiss. Pour ce faire, il faudra les doter des comptences adquates et attirer du sang neuf dans le secteur afin que les quipes ne soient pas soumises une pression excessive.«
Parmi les autres rsultats, les personnes interroges citent l’argent/la rmunration comme le facteur numro un qui pousse les gens quitter un emploi dans le domaine de la scurit, suivi par les opportunits/les possibilits de progression. La mdiocrit de l’environnement de travail est galement un facteur important : un management mauvais ou inefficace, un travail ennuyeux ou peu vari, l’ambiance ou les problmes avec les quipes et les collgues figurent tous parmi les principales raisons qui poussent les personnes interroges quitter leur emploi.
Il est intressant de noter que 71 % des personnes interroges dclarent que le personnel est le plus grand dfi auquel elles sont confrontes dans le domaine de la scurit, alors que le secteur continue lutter contre une pnurie de comptences et duquer leurs collgues. Ce chiffre est comparer celui des processus (21 %), o les organisations s’efforcent de mettre en uvre les meilleures pratiques qui rduiront les risques. Seuls 8 % des professionnels de la cyberscurit estiment que la technologie constitue un dfi.
« Traditionnellement, le secteur de la cyberscurit est considr comme une carrire trs technique. Cependant, comme nous pouvons le constater, il s’agit de bien plus que cela« , ajoute M. Finch. « Il exige des capacits sociales, managriales, d’investigation et mme financires. Le secteur doit commencer mieux faire connatre les possibilits d’utiliser diffrentes comptences afin d’largir l’attrait de la cyberscurit. Dans le mme temps, le secteur doit donner la priorit aux personnes qui le composent. Cela signifie qu’il faut crer un environnement dans lequel ils souhaitent travailler et s’panouir. C’est ainsi que le secteur pourra poursuivre son essor et que les professionnels de la cyberscurit pourront mener des carrires longues et bien remplies« .
Source : Rapport du Chartered Institute of Information Security (CIISec)
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