Libre et open source express: dons aux associations, April, Eclipse, journalisme

Libre et open source express: dons aux associations, April, Eclipse, journalisme


 

Dons aux associations

C’est la 12e édition, déjà, de la dépêche que consacre depuis 2011 Benoît Sibaud sur Linuxfr aux dons aux associations, avec tous les liens qui vont bien et des explications et arguments utiles et détaillés. L’ancien président de l’April met à jour chaque année ce très utile rappel. S’il ne vous reste plus que quelques heures, au moment où je publie ce billet de blog, pour les (éventuelles) déductions fiscales au titre de 2023, ces déductions restent possibles après minuit, simplement ce sera pour l’année suivante bien sûr.

L’April quitte Twitter

L’association libriste l’a annoncé il y a quelques jours: elle cesse de poster sur X, l’ex-Twitter, et n’y consultera plus ses messages: «Nous avons figé le compte. Pour le moment, les messages sont conservés pour archivage.
Vous pouvez nous suivre et échanger avec nous sur le Fédiverse, via notre compte Mastodon.

Vous pouvez, par exemple, vous créer un compte sur l’instance Mastodon Piaille et vous abonner à notre compte qui est @aprilorg@pouet.april.org. L’instance Piaille a été créée par des libristes que nous connaissons depuis longtemps. Elle est gérée en association, avec une politique de modération claire et une assez forte garantie de pérennité dans le temps. Pour en savoir plus vous pouvez consulter le blog.

Pour en savoir plus sur Mastodon, le Fédiverse, consultez cette présentation ludique (2021). Voir aussi le site Rejoindre Mastodon. Vous pouvez aussi écouter nos émissions «Libre à vous!» sur ces sujets: émission sur le Fédiverse et émission sur Mastodon

On notera que Frédéric Couchet, le délégué général de l’April, fait de même, ainsi qu’Alain Michel, médiateur du numérique éducatif à Réseau Canopé, qui pour sa part ferme définitivement son compte Twitter/X. Et aussi la maire de Paris Anne Hidalgo, mais là on sort des contrées libristes 😉

A la découverte de la fondation Eclipse

«A la découverte d’une fondation open source méconnue», invite Programmez.com, qui souligne «que la fondation Eclipse n’est pas focalisée sur le Java» et pour «se plonger dans les nombreux projets qu’elle supporte et développe» cite ses échanges avec Mike Milinkovich, directeur exécutif, et Gaël Blondelle, Chief Membership Officer de la fondation.

«Lors de mon entretien avec Mike Milinkovich, nous avons discuté de 20 années passées à la tête de cette organisation et de l’évolution de l’open source. À ses débuts, l’Eclipse Foundation a été créée par IBM, SAP, HP et Intel dans le but de concurrencer Microsoft et son Visual Studio. Aujourd’hui, la fondation compte plus de 420 projets et 350 membres, et a récemment déménagé son siège à Bruxelles pour devenir la plus grande fondation open source d’Europe.»

Pourquoi les journalistes ne parlent pas de logiciel libre

C’est une conférence d’une demi-heure, mi-octobre, dont la vidéo a été mise en ligne ce mois-ci, et elle est instructive. Loris Guémart, journaliste à Arrêt sur images (ASI), y explique pourquoi «les journalistes se moquent des logiciels libres».

 

Il a notamment interrogé Olivier Ertzscheid (dont tout le monde lit – ou sinon devrait – le blog Affordance), Guillaume Champeau, fondateur de Numerama, Thibault Prévot, qui écrit pour ASI et Le Monde, entre autres, Cassim Ketfi de FrAndroid, David Legrand, ex-NextINpact… Plein de choses à glaner, et vers la fin ce passage essentiel:

«Qu’est-ce qu’il me dit Olivier Ertzscheid et il n’est pas le seul. En fait, les deux tiers des journalistes avec qui j’ai parlé me disent la même chose : « Il ne peut y avoir de discours sur le Libre qui ne soit pas un discours militant, un discours politique. Et les gens qui font profession de journaliste peuvent être pris dans cette forme d’injonction un peu paradoxale les obligeant à sortir de la posture factuelle qui est la leur. » (…)

Ça y est, on a compris, le journaliste n’est pas vraiment objectif, le journaliste est neutre, il est factuel, il est honnête, le journaliste ne fait pas de politique! Et c’est vrai qu’aller voir des libristes, on se retrouve vite avec un discours politique. On invite des gens qui vous disent : « Tu vois, il faut utiliser Firefox même si c’est peut-être un petit peu plus long que Google Chrome avec Gmail, parce que, en fait, le jour où il n’y aura plus Firefox, Google sera maître avec Chromium. On aura tous une base Chromium et puis le jour où Google décide de vraiment faire… – je ne vais pas utiliser de gros mots parce que c’est filmé –, en fait on n’aura plus aucun choix. Ce sera fichu, ce sera terminé!»

Si vous voulez aller plus vite que la vidéo, Libre à lire a fait une transcription là, et sur Linuxfr, Stéphane Bortzmeyer fait cette remarque: «D’abord, bien sûr que le choix du logiciel libre est politique. Si je ne m’intéressais pas aux aspects politiques, j’utiliserai Chrome et Gmail (mais pas Windows, il ne faut quand même pas déconner). Pas au sens de la politique politicienne (je me fous de savoir qui va être premier ministre et si tel député de LR va être remplacé par tel député de Renaissance ou le contraire). Mais au sens de la vie dans un espace commun (les logiciels forment justement un commun), où il faut organiser et prendre des décisions. Deuxième chose : tous les médias sont engagés, il y a ceux qui le disent, comme Arrêt sur Images, et ceux qui le nient.»

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