Les ventes de véhicules neufs en Europe continuent d’afficher une progression de 10% en février, selon les données de l’ACEA, soit 883 608 véhicules arrivés sur le marché marqués par de solides croissances dans plusieurs pays, dont la France (+13%).
Le segment particulier des véhicules électriques a toutefois poursuivi un ralentissement observé depuis la fin de l’année dernière en affichant une croissance des ventes limitée à 9% (+106 187 véhicules).
La progression est tout de même restée forte dans certains pays, comme la France (+30,8%) mais le reflux net du grand marché allemand (-15,4%), qui ne subventionne plus l’achat de véhicules électriques, a pesé lourd dans la balance.
Electriques et hybrides repartent sous les 50%
La représentation des véhicules électriques reste stable, à 12%, et en comptant électriques et hybrides, la part de marché générale des véhicules électrifiés en février a été ramenée à 48,4% (contre 51,9% à la même période l’an dernier), redonnant l’avantage au couple essence / diesel en Europe.
Les modifications concernant l’attribution des aides financières à l’achat a joué sur les ventes de véhicules électriques. Moins généreuses ou carrément coupées comme en Allemagne, elles induisent naturellement un tassement général des ventes.
En France, le système de leasing social pour les foyers moins aisés a connu un très fort succès, obligeant le gouvernement à l’interrompre rapidement.
Les motorisations thermiques font de la résistance
Si les véhicules électriques purs connaissent un destin un peu contrarié, ce n’est pas le cas des véhicules hybrides (non rechargeables, essentiellement) qui affichent toujours une croissance des ventes de plus de 20%.
Sur les motorisations thermiques, l’essence fait de la résistance avec des ventes en hausses de 6% tandis que le diesel continue de se replier de 5% en Europe…et beaucoup plus en France (-30,5%), tout en s’affichant à la hausse en Allemagne, ce qui lui permet de conserver une part de marché de 12,9%, devant l’électrique.